paroles Kid Cudi Man on the Moon III: The Chosen

Man on the Moon III: The Chosen

Kid Cudi

Date de Sortie : 11/12/2020
 

Kid Cudi sort l’incroyable Man On the Moon III.

Publié le: 11/12/2020 19:27
Et on peut directement se poser la question, et si Kid Cudi est un des plus grands artistes de l’histoire.

L’album est un voyage, un vrai. L’introduction Beautiful Trip amène parfaitement dans l’univers que veut installer Kid Cudi. Dans un style plus rap qu’à son habitude, Cudi pose les bases. Le premier morceau Tequila Shots, annonce le niveau et accrochez-vous, car Kid Cudi tutoie les sommets. 

L’ambiance musicale est juste parfaite, l’artiste a pris 10 ans et n’a pas fait semblant. Chaque élément est parfaitement à sa place et chaque connecteur est logique, fluide, efficace. Les prods sont stratosphériques et le côté plus râpé de Cudi se combine parfaitement aux prods. 

La tracklist est conçu sous 4 actes 

Le premier est Return 2 Madness et commence du premier Track jusqu’à Dive.

Dans cette partie Kid Cudi se confie, mais surtout revient aux bases. L’artiste rap beaucoup et on a l’impression de revoir le Kid Cudi du début. Le début d’un grand album. 

Le second acte est The rager, The menace. Dans cette partie, Kid Cudi se livre sur les mauvaises passes de sa vie. Kid Cudi a selon lui connu l’enfer et il revient de loin. La partie est très sombre et on retrouve Skepta et Pop Smoke sur Show Out, un morceau qui nous faire encore une fois regretter la mort de ce talent hors-norme.

 

Me and the team runnin' up, hittin' up, sendin' up, get 'em on impact
Pull up on scene, had on my look and we stuntin', no, can not forget that
Got all my niggas, they're real to me
Look in that mirror and see who you are
All of this evil that's in my way, I pray to God, we're over arms
Hands all over these chips, watch this clip
No, see I ain't no bitch when I'm bit
See, I'm not totin' no .9, focus on runnin' these lives, believe

KID CUDI - SHOW OUT



L’avant-dernier acte est celui de Heart of rose gold. L’arc de la rédemption. Kid Cudi nous montre comment il a réussi à s’en sortir et à surmonter ses difficultés. Dans cette partie Kid Cudi est très touchant, et se livre à cœur ouvert comme il ne l’avait peut être jamais fais. On ressent les émotions dans sa voix et on se laisse transporter. Le morceau Sept. 16 est à l’image de cet acte, magnifique. La transition vers le dernier acte se fait en douceur et le titre Lovin ‘ Me conclut parfaitement Heart of rose gold. 

Le dernier acte est celui de Power. Kid Cudi est libéré de ces démons et a trouvé la paix intérieure notamment grâce à Dieu. L’artiste n’a plus de chaînes et vit par sa musique. Un moment rare où l’artiste fusionne avec sa création. L’album de Kid Cudi est œuvre fantastique et qui sera sans nul doute intemporel. Tout est réussi sur l’album absolument tout. Les as-libs de Travis tout le long du projet sont également un plus qui enrichit un des meilleures artistes de la planète. Le feat avec Trippie Red est phénoménal. L’alchimie est parfaite et on retrouve le Trippie qu’on aime. 

On finit l’album avec l’outro Lord i Know, un morceau au niveau du projet. On ne retient que du positif d’un album sensationnel plaçant Cudi encore une fois au sommet. 

Everything's a blessing, get the message, God, hear me out (Out)
While I'm chillin', fucked up, prayin', oh, Lord, tell me how
I been on my own, there's somethin' missin', missin' (Yeah)
On my job, workin' strong, hyper-focused, baby, ain't no visits
Tell me what you do when your world was crazy (Crazy)
Something goin' on, end up with your boo 'cause it be busy ???[0:38]
Now I understand, my nigga, shit is gravy (Gravy)
Keep away from hoes, never let them get too close, nah, see? (Nah)
No time for drama, ain't the same way it was (Uh-uh)
Stuntin' like it's nothin', hit the button, I'm not feelin' buzzed (Uh)

KID CUDI - LORD I KNOW


Il y a des morceaux, des albums qui changent des vies. Kid Cudi a peut-être avec cet album sorti un classique qui sera intemporel et magnifique. Un message d’espoir et d’amour dans une année si compliqué, merci.

Noé Grieneisen