Au commencement était le verbe, l'humain dans toute sa vanité
Chaque bout de ton intimité remplit les trous de Zuckerberg
Immortalité par défaut Jack Barron et l'Eternité
Pour du cobalt du Congo j'ai mon forfait illimité
Je m'attendris devant des chiens mais détourne les yeux
Car les dommages collatéraux valent moins que les métaux précieux
Dans la mémoire de l'homme tu n'y verras rien de très net
Tellement d'illusions et de dogmes dans 10% d'un intellect
Un milliard de neurones dans quelques circuits imprimés
Face au pistolet de mon clone je ne pourrai que m'incliner
Dans ma stupeur, je réalise que l’océan de Solaris
N’est que le reflet de l’abysse qui nous dévore de l’intérieur
Prévisions hallucinatoires, vivre dans un ordinateur
On entre tous à l'abattoir louant notre libérateur
Fractionnant dénominateurs, diviser pour être le maître
La frontière est si mince entre le pécheur et le prêtre
L'humanité bascule dans un profond trou de mémoire
De mon trou noir j'écris le futur antérieur en majuscules
Tout s'articule, mégalopole dans une jungle
Et j'extrapole entre la cybernétique et le punk
J'ai téléchargé la psyché en moins d'un seul gigaoctet
On est plus bêtes que des babouins on parle de se téléporter
Ne vois-tu pas que leur système d'exploitation est obsolète ?
Besoin de nouvelles mises à jour et d'une mutation complète
Dématérialiser bien plus que notre économie
Capitalisme inaccordable avec l'écologie
Tout est logique, maths et visions contemplatives
Sommes-nous tout simplement qu'une combinaison de chiffres ?
Nos enfants apprennent à nager dans le magma de l’abstraction
Dans un schéma totalitaire, chaque imbécile a son fonction
On a tous un flic dans la tête, à nous de savoir le faire taire
J'ai rêvé d'Anarres, d'une planète libertaire
L'emprise vertigineuse du virtuel sur le réel
Entre vortex et nébuleuses, je ne calcule que l'essentiel
Pour ces Messieurs l'évolution consiste à violer des robots
On t'amputera de tes membres pour des prothèses comme dans Limbo
La dérive des techno-sciences, gestapoïstes 2.0
Entrée sur les réseaux sociaux comme un contrat de surveillance
Nous sommes des souris blanches dans un labo de prédateurs
Les collabos, les délateurs, c'est comme un vieux parfum de fange
L'humanité bascule dans un profond trou de mémoire
De mon trou noir j'écris le futur antérieur en majuscules
Tout s'articule, mégalopole dans une jungle
Et j'extrapole entre la cybernétique et le punk
J'ai téléchargé la psyché en moins d'un seul gigaoctet
On est plus bêtes que des babouins on parle de se téléporter
Ne vois-tu pas que leur système d'exploitation est obsolète ?
Besoin de nouvelles mises à jour et d'une mutation complète
"En chemin, il regardait les civilisations naître et disparaître... Il parcourait la terre au fil des siècles, des millénaires... Un être en quête de sens... En chemin, il regardait les civilisations naître et disparaître... Les êtres vivant et mourant en quantités incalculables... L'espoir cédait la place au désespoir... et à l'espoir... et au désespoir..."
Un peuple somnambule dans une torpeur enveloppante
Absurdes, on rampe au sol comme des saletés de scolopendres
Et consciemment nous validons la pire des cyber-dictatures
Tous les quinquennats on s'accroche à la prochaine candidature
Comme une prison miniature collective hallucination
Mais la résignation, moi, ce n'est pas dans ma nature
Alors je bâtis ma pensée quand Big Brother se modernise
Et sur mon astre asymétrique, je me déshumanise
L'humanité bascule dans un profond trou de mémoire
De mon trou noir j'écris le futur antérieur en majuscules
Tout s'articule, mégalopole dans une jungle
Et j'extrapole entre la cybernétique et le punk
J'ai téléchargé la psyché en moins d'un seul gigaoctet
On est plus bêtes que des babouins on parle de se téléporter
Ne vois-tu pas que leur système d'exploitation est obsolète ?
Besoin de nouvelles mises à jour et d'une mutation complète
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