Ô terre d'Afrique, du son, du nord, du sud
Racine du monde, poumon de terre, immondes, tachées de sang !
Pour une étude de race, de masse, de traces, de classes
Ton passé et tes rues, tu as tout donné
Ombre des forets
Destruction en retour, ya beaucoup de maux. Veilles
Tant besoin de toi, de ton cœur de ton sang
Trois hommes s'écoutent, dans ce monde meurent de rapprochements
Et me pousse à lancer ces mots de vérité
Le passé ne meurt jamais il est toujours gravé
Souffrance, douleur, atroces, physiques, morales
Ne te cache pas ! Soigne par qui vient le mal !
Tant de richesses s'promènent maintenant entre tes mains
Que tu ne vois pas la valeur de ce dont tu as besoin
Aveugle ne voyant qu'un profit égoïste
Tu t'en rends compte que le jour de ta mort et tu es sur la liste
Et tu causes
La détresse
Qui me hante et me blesse
Car tu es carte blanche
Maitresse
Détresse de pauvres gens, de pauvres types
D'hommes, de femmes, d'enfants de pauvres tout court
Tu t'en remplis les poches encore et toujours
Quand viendra le jour où ils seront heureux ?
Le lieu ne sera pas cet air et ce n'est pas un peu
Réalité toute simple toute bête
Regarde autour de toi constate et souhaite
Hein ! que ceci s'arrête net
Appel à l'aide au secours
Tu condamnes sans cesse, mais le soutient toujours
Pauvre tu seras et resteras
Il y aura toujours quelqu'un qui t'écrasera
Tu rumine, tu colomine, tu décime, t'exprime
Toute la rage d'une injustice dont tu es la victime
Et ton cœur cri : " Détresse "
Qui me hante et me blesse
Car tu es carte blanche
Maitresse
Dans ce pays malheureux, où chaque enfant hurle
Un vieil homme qui meurt est un livre qui brule
L'histoire d'un peuple d'un pays d'une nation
Que tu as meurtri avec haine et sans raison
Panique torpeur tout le monde se réfugie
Dans des villes ghettos où la vie se finit
Dans une misère effroyable où nait la violence
Où pour un bout de pain, ils tentent leur chance
Tu affiches privilèges, classes allures et grand airs
N'as-tu donc pas une rage que laisse ce gout amer
De honte envers toi-même, qui regarde souvent son prochain avec dédain ou gène ?
Malgré ta lâcheté ta passivité
Fais le bien et non le mal tu seras récompensé
Le dessin, a des bases tangibles, n'est pas un hasard
Aide tes frères avant qu'il ne soit trop tard
Car tu auras ta part
De détresse
Qui me hante et me blesse
Car tu es carte blanche
Maitresse
Ta part de détresse, t'angoissera et minera ton cerveau
Tu y laissera alors ton cœur peut être même ta peau
Pour une énorme bavure commise depuis des siècles
Mais respectes, et fais baisser la peine
A ce monde aveuglé par tant d'indifférence
Où tout n'est que traitrise et intolérance
Envers des gens inconnus, ils ne sont coupables, intégrés exclus
Par notre société stupide royaume de l'égoïsme perfide
Et rien ne te touche et rien ne te blesse
Rien ne t'affaiblis, rien ne te stresse
Mais laisse moi rire pauvre imbécile
Tu n'es que le reflet d'une société sénile
En somme tu n'es rien
Qu'une marionnette mise entre les mains
De gens cruels et sans pitié
Ne voulant rien savoir sur la fraternité
Sur qui est dans le besoin et sollicite l'espoir
Est-ce les beurs les jaunes les blancs ou les noirs ?
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