Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Une apocalypse prête à tout dévaster
Des chevaux de feu avec des chevaliers
Des légions entières de soldats assoiffés
De sang et de fer de combats sans pitié
Au-dessus, l'enfer, un ciel rouge et foncé
Au-dessous, la terre tremblant fort sous nos pieds
Un nouveau chaos s'abattant tel un père qui aurait décidé de tous nous condamner
Un début de fin
Nouvelle vérité
Un nouveau destin qui n'a plus d'héritier
Que brûlent les écrits et les vieux parchemins qui n'ont jamais conté le malheur annoncé
Un jour qui tombera dans l'obscurité
Un franc plus tranchant qu'une lame d'épée
Des cris de païens
Qu'on peut écouter
Le vent se souvient d'échos dans la vallée
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Les combats sont proches, soyez tous aiguisés
Acceptez l'envie d'être fort et guerrier
Faites sonner les cloches, il faut se rassembler
La mort est ici, nous allons la tuer
Comprenez d'abord qu'il y a bien danger
Hantez de mépris pour eux toutes vos pensées
Que viennent à la fin les plus grands corps-à-corps qu'est vécue cette plaine, devant ces pierres levées
Il me faut me battre
Ah, sûr, que j'ai hâte !
Avant qu'y ait des sorts et balancer des tartes
Croiser les regards de mes premiers contacts, avant de leur infliger un terrible impact
Encore un peu de temps avant de s'inventer
Encore quelque chose si bon des temps passés
Cachez les enfants, qu'il fait éloigner
Un jour si sanglant ne peut s'accompagner
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Je sais que le monde est rempli de dangers
Que quoi qu'il arrive, il ne peut s'arrêter
Peut-être encore plus sombre quand passent les années
Il va et dérive quand se lève l'armée
Je sais l'hécatombe et les futurs blessés
J'entends l'autre rive, la balourd appeler
Là où sont les tombes de ceux qu'ont traversés
Je bois et m'enivre toujours à leur santé
Me v'là, maintenant, mon heure a sonné
Je n'ai plus le temps de jouer les nouveau-nés
Est-ce que le présent m'a doucement rappelé que la vie n'attend pas que l'on soit préparé
Alors, allons-y, le cœur fort et serré
Soyons le décor d'une fin magnifiée
Quoi qu'il arrive, un jour, sans papiers, tous les érudits sauront nous glorifier
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
Une ombre
Je ne suis qu'une ombre
Une ombre
Je ne suis
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