Des malles de fripes
Boursouflées à crever,
De vielles sapes de griffes
Aux couleurs délavées,
Des vestes aux revers
Plus d'une fois retournées,
Des Cardigans d'hiver
Un temps portés puis jetés.
Elles sont lourdes ces poches.
Elles traînent dans nos entrées.
Aux voisins qui s'approchent
On les cache d'emblée ;
C'est péché puis c'est moche !
Des cabas remplis
De vieilleries crades,
Aux traces de cambouis,
De gadoue et de crasse,
Des valises de K-way,
Gardiens des bourrasques,
Désormais Aux poignets,
les élastiques sont devenus flasques.
Elles sont lourdes ces poches,
Elles traînent dans nos entrées.
Aux voisins qui s'approchent
On les cache d'emblée ;
C'est péché puis c'est moche !
Toute façon on s'en tape.
On est nu sous la toile
A la fin on repartira
Comme on est venu,
Six pieds sous terre, à poil,
Avec sur le quai derrière ces sacs de misère.
Mais pour l'instant,
Elles sont lourdes ces poches,
Elles traînent dans nos entrées.
Aux voisins qui s'approchent
On les cache d'emblée ;
C'est péché, puis c'est moche !
Elles attendront
Le moment venu
Mais dans cette maison,
Nous ne laverons pas
Notre linge sale
Devant des inconnus.
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