M'évader, m'évader, m'évader
M'évader, m'évader, m'évader
M'évader, m'évader, m'évader
M'évader, m'évader, m'évader
De cette tristesse à huis clos
Yeah, douleur et peine, douleur et peine
Billets violets, nique sa mère la juge d'application des peines
Mon stylo saigne, j'suis en écoute chez les R.G
Et si j'ai suivi le troupeau c'est pour exécuter le berger
Les langages sont codés, codés
Les petits vendent de la C.C aux grands frères qui font des O.D
On traîne dans les couloirs, les tribunaux sont bien colorés
Ouais tu me fous là-bas mais la coke reste ta prison dorée
On avait que des miettes que l'état voulait picorer
Quand le drame arrive, les keufs sont là pour décorer
Ouais la vie est dure avec ou sans gingembre
Je danse le tchiriri, je fais ma peine sur une jambe
Fouiny Babe
M'évader, m'évader, m'évader
Combien de fois j'ai voulu scier ces barreaux
M'évader, m'évader, m'évader
La solitude allongé seul dans ce fourgon
M'évader, m'évader, m'évader
Les saisons passent, le froid a glacé les carreaux
M'évader, m'évader, m'évader
De cette tristesse à huit clos
M'évader, m'évader
Au début on m'écrivait, avec le temps on m'oubliait
J'descends du parloir, parait que ton frère est en G.AV
Amnésie devant le juge, les poucaves et les vrais le savent
Fouiny Baby écris de mon sang dans leur mitard
J'ai toujours été personne, rien à foutre d'être une star
Tu veux qu'on parle de nous, ma vie n'est pas un poème
Pas besoin de parler d'amour, l'amour parle de lui même
Pas une lettre, pas un mandat mais sans rancune
Les juges n'aiment pas les dealeurs mais les avocats aiment leurs thunes
Ce soir je m'endors en rêvant d'être ailleurs
Ils ouvrent des magnums pendant que j'déjeune du pain et du beurre
Fouiny Babe
M'évader, m'évader, m'évader
Combien de fois j'ai voulu scier ces barreaux
M'évader, m'évader, m'évader
La solitude allongé seul dans ce fourgon
M'évader, m'évader, m'évader
Les saisons passent, le froid a glacé les carreaux
M'évader, m'évader, m'évader
De cette tristesse à huit clos
Maman sèche tes larmes
Je sais que j'ai construit de mes propres mains cette galère dans laquelle on rame
Encore 1 mois sans la télé
Les courriers se font rares comme les pointeurs qu'ont à mêlés
Forfait Néo, on s'endort au portable
Je pense à l'avenir mais je sais que la poisse m'attend devant le portail
Promis bébé à ma sortie je ferai des efforts
Et tes courriers, je ne les lis plus, je les dévore
Au square les gens ne dorment que d'un œil
Car avec l'autre il te porte l'œil
La paraître, le paraître
J'ai jamais été libre, la prison c'est dans la tête
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