L'enfant qui me traîne à la fête
Cette enfant qu'éveillent en ma tête
La musique des manèges,
L'espoir d'anciens sortilèges
Sera-t-elle toujours aussi bête ?
L'éternelle enfant qui regrette
Dès que les lampions s'allument
Cette enfant captivée que nous fûmes
Il y avait l'orgue de barbarie
Moi, j'aimais l'orgue de barbarie
Qui me faisait le cœur si joli
Moi, j'étais un éclat d' la fête
Qui tournait et j'avais la tête
Qui tournait avec les manèges
Qui tournaient
Dis, mon cœur, un jour guérirai-je
De cette gosse éprise de manèges
Et qui, déçue par la fête,
Me fait le cœur triste et la tête ?
Où sont donc les mille couleurs
Les maillots aux paillettes d'or
Et la femme qu'on lui tranchait l' corps
Sans chiqué ?
Toi, la fête, ah, c' que t'as vieilli !
Mal fardée, gueularde et salie
Tu racoles mais ça crève les yeux
Qu' tu t'ennuies
Cette enfant si triste à la fête
Cette enfant qu'affligent en ma tête
La musique des manèges
La mort des vieux sortilèges
Il serait bien temps qu'elle comprenne
M'évitant ainsi de la peine
Que tout simplement nous sommes
Devenues une grande personne
Allez, allez, tu viens, Juliette ?
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