On l'a échappé belle, fallait pas qu'on se les pèle
Dans ce temps-là, je comptais mes cartes, je comptais mes billes, je comptais mes pezs
Maintenant, je compte les me-gras on m'arnaque plus j'ai la pesette
Et je fume tout ce qui me passe sous la main pour la rouler, j'ai la recette
Chérie, t'es mimi, mais il te reste un petit peu de poudre sous ton nez
Je parle pas de celle de Sephora, même celle que ton dealer t'a donnée
Donc ce sera pas possible, j'ai trop de problèmes qui m'empêchent de causer
Tu finiras par chialer dans ton coin, enfin, comme les autres en fait
Les autres, c'est pas que je les aimais pas, mais j'ai fait que des faux départs
J'ai fait des promesses délirantes, "y a que l'amour qui nous déliera", genre
Mais c'est pas comme ça que ça se passe, en vrai
Faut que je grandisse, que je me recentre sur ma musique et que je fasse le deuil de mon frère
Faut aussi que je fasse attention à jamais finir dans le faux
Genre faut pas que je lâche un "frérot" à un parfait inconnu
Parce que des frérots, il m'en reste qu'un, l'autre est parti, il est pas revenu
Je sais pas comment je suis parvenu à le faire sans lui dans le fond
Je connais trop les meufs, je connais trop les tass
Je connais trop l'amour, je connais ce qui l'entache
Je connais ce que ça coûte de tomber de dix étages
On s'entendait comme tic et tac, on s'entendait comme tise flash
On buvait tous les soirs, la demoiselle, elle sait comment danser le tango
La demoiselle, elle sait comment danser le tango
Elle fait dépasser son tanga, elle veut mer-fu toute la mango
On fumait le bédo tous les soirs
Tout pour la communauté, est-ce que je devrais finir le jeu ?
Ou je dois finir sur un ragequit, genre un suicide ou une OD ?
Je me sens pas bien sur cette terre, je viens sûrement d'une contrée lointaine
Les hommes sont faux, les femmes hautaines
C'est pas cette année que j'irai voter pour un de ces connards
Mytho qui va refaire comme celui d'avant
Avant, je m'en foutais de tout ça, je dédicaçais Sophie d'avant
Et je répondais pas aux meufs, tout comme je répondais pas aux keufs
Mais je me demande toujours comment ils ont fait pour retrouver mon adresse
Ces fils de pute, dans le monde où je vis, l'amour n'existe plus
Il est mort en traversant la route, écrasé par un bus
Je savais que ma vie partait en couilles, c'était pas sans raison non plus
J'avais même goûté la C, j'ai faillis avoir un vice de plus
Mais je m'y suis renoncé, mais je m'y suis renoncé
Parce que ça pue trop la merde, un rappeur qui monte sur scène foncedé
Et que je suis trop amoureux de tout ce qui peut me péter la gueule
Et que je suis toujours à la recherche d'une chatte où je pourrais foutre ma queue
Je connais trop les meufs, je connais trop les tass
Je connais trop l'amour, je connais ce qui l'entache
Je connais ce que ça coûte de tomber de dix étages
On s'entendait comme tic et tac, on s'entendait comme tise et Flash
On buvait tous les soirs, la demoiselle, elle sait comment danser le tango
La demoiselle, elle sait comment dansé le tango
Elle fait dépasser son tanga, elle veut mer-fu toute la mango
On fumait le bédo tous les soirs, eh
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