Quand je pense à la vieille anglaise
Qu'on appelait le "Queen Mary",
Echouée si loin de ses falaises
Sur un quai de Californie,
Quand je pense à la vieille anglaise,
J'envie les épaves englouties,
Longs courriers qui cherchaient un rêve
Et n'ont pas revu leur pays.
Ne m'appelez plus jamais "France".
La France elle m'a laissé tomber.
Ne m'appelez plus jamais "France".
C'est ma dernière volonté.
J'étais un bateau gigantesque
Capable de croiser mille ans.
J'étais un géant, j'étais presque
Presqu'aussi fort que l'océan.
J'étais un bateau gigantesque.
J'emportais des milliers d'amants.
J'étais la France. Qu'est-ce qu'il en reste ?
Un corps-mort pour des cormorans.
Ne m'appelez plus jamais "France ".
La France elle m'a laissé tomber.
Ne m'appelez plus jamais "France".
C'est ma dernière volonté.
Quand je pense à la vieille anglaise
Qu'on appelait le "Queen Mary",
Je ne voudrais pas finir comme elle
Sur un quai de Californie.
Que le plus grand navire de guerre
Ait le courage de me couler,
Le cul tourné à Saint-Nazaire,
Pays breton où je suis né.
Ne m'appelez plus jamais "France".
La France elle m'a laissé tomber.
Ne m'appelez plus jamais "France".
C'est ma dernière volonté.
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par
Michel Sardou
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)