Vos guerres, nos morts
H-Tône
paroles H-Tône Vos guerres, nos morts

H-Tône - Vos guerres, nos morts Lyrics

C'est pas ma guerre, putain, les choix qu'en perdent plus d'un
T'as qu'à la faire si t'y tiens mais c'est quoi l'enfer qu'tu crains ?
Fais table rase des plus vils soutiens
Lève ton verre en terrasse pour les civils qui trinquent

Aux intérêts dont on n'parle point. Les élans de déni dénotent
Un goût pour la censure au moins aussi grand que celui de l'or
Et c'est au dépend de chacun que les langues se délient. Dès l'or
Même s'ils ont du sang sur les mains, ce n'est jamais celui des leurs
Danser sur fond de longue ballades au son du cor qui mène au pied
À s'demander qui tranchera l'arbre lors d'une sortie dérapée
Et sur le front de grands palabres, aura-t-on tort de rappeler
Qu'on en serait sûrement pas là si les plus forts voulaient la paix ?
Sécurité sécuritaire, relents médiocratiques
Et "l'unité" pour unique air, aux faux semblants acrobatiques
Les gens sonnés, au gant de fer, font un serment quasi logique
D'y entonner des chants de guerre dans un élan patriotique

C'est pas ma guerre, putain, les choix qu'en perdent plus d'un
T'as qu'à la faire si t'y tiens mais c'est quoi l'enfer qu'tu crains ?
Fais table rase des plus vils soutiens
Lève ton verre en terrasse pour les civils qui trinquent

Soif de vengeance. Comme ceux qui sont venu venger
Comme ceux qui sont venus ne planchent que dans l'espoir de l’étancher
Laisse croire que l’étranger, en soi, c'est le danger
Et qui n'a peur que d'un jour voir que son histoire en est changée
Trop tard pour s'épancher sur le noir de ses pensées
Devant l'espoir que c'est sensés d'danser le soir dans les tranchées
Encore le genou plié, cède aux écarts et aux armées
Tant qu'la mort peut faire oublier qu'c'est nos États qui les armaient
Et ça remet, non, rien en question
On savait sur le tard alors la ferme et encaissons
L'affaire est enterrée et l'enfer est dans l'sac
Et c'est peut-être en ça que tu verras tant pleurer
La population civile ? Elle paie l'apéro'
On fait d'l'éducation civique à coups d'dommages collatéraux
Et la rage colle à ses mômes, grandissant la bave aux rêves
Et on enrichit le terreau où poussent les mauvais élèves

C'est pas ma guerre, putain, les choix qu'en perdent plus d'un
T'as qu'à la faire si t'y tiens mais c'est quoi l'enfer qu'tu crains ?
Fais table rase des plus vils soutiens
Lève ton verre en terrasse pour les civils qui trinquent

Les amalgames, le bruit d'la cavalcade
Les cris des cravates sales et de ces fils qui l'avalent mal
Distille la haine en des raccourcis véhément
Autour des événements, mais que disent-ils réellement ?
Qu'on peut faire payer les peuples pour des guerres de dirigeants ?
Que fréquenter les pubs suffit à être un résistant ?
Que le pétrodollar vaut bien plus qu'une vie humaine
Et qu'on peut être un gros connard sans être animé par la haine
Que, centrés sur nous, on s'en fait surtout pour
C'qui nous éclabousse ou c'qui fait qu'ça mousse
Qu'il y a les siens et les autres. Les chiens et les maîtres
Mais en rien une frontière entre l'humain et la bête
Que, centrés sur nous, on s'en fait surtout pour
C'qui nous éclabousse ou c'qui fait qu'ça mousse
Qu'il y a les siens et les autres. Les chiens et les maîtres
Mais en rien une frontière entre l'humain et la bête


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