(Grand Corps Malade)
De chaque côté de l’océan
La parole nous traverse
C’est alors qu’on se rencontre
C’est alors qu’on se rend compte
C’est juste de la poésie
(David Goudreault)
C’est juste
Tout ce qui brille n’est pas de l’or
Tout ce qui coule n’est pas de l’eau
Dès lors, les flots charrient leurs lots de larmes
De silences et d’échos
On ne naît pas tous sur le même bateau
Mais les courants nous poussent
Sur les mêmes rivages
On s’arrime aux mêmes images
Quand l’ancre est le stylo
Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime
Il y a des pertes de vie qui s’évitent par la rime
(Grand Corps Malade, David Goudreault, Gaëlle)
De chaque côté de l’océan
La parole nous traverse
C’est alors qu’on se rencontre
C’est alors qu’on se rend compte
C’est juste de la poésie
(Grand Corps Malade)
Et si cette poésie était juste une petite trace
Qui nous reste, qu’on voit toujours même quand elle s’efface
Comme un souvenir, une image
Mais aussi comme une envie
Un projet, une proposition, un bout d’espoir qui prend vie
Et si l’art était juste un moment d’émotion
Où l’aiguille de l’horloge suspend sa rotation
Alors l’heure aura tort face à l’art oratoire
Et les cœurs en accord réécriront leur histoire
Et si toute cette féérie n’existait que dans nos têtes
Que la vie poursuivait son cour tranquillement derrière nos fenêtres
On ne changera rien au monde
Le croire serait une hérésie
Ce n’est qu’un moment entre nous
C’est juste de la poésie
(Grand Corps Malade, David Goudreault, Gaëlle)
De chaque côté de l’océan
La parole nous traverse
C’est alors qu’on se rencontre
C’est alors qu’on se rend compte
C’est juste de la poésie
(David Goudreault)
Lire dans ma main
À double interligne
Y voir le signe
D’un chemin littéraire
Lever le pouce sans itinéraire
Filer où la mine mène
Au fil du courant
Prendre mon temps
C’est souvent le doute
Loin des temples
Qui m’indique la route à suivre
Entre les tempes
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