I
Comme l’ombre d’un vol d’oiseau
Sur la neige d’une colline,
Sur ton front blanc, double réseau,
L’ombre de tes cheveux s’incline
Pareille à l’écume d’argent
Du flot qui sur les bords s’apaise.
Montant vers elle et la frangeant,
La candeur de ton front la baise.
Tant de nuit et tant de clarté
Sur ton front mêlent leur caresse
Que mon Rêve y flotte, agité,
Entre l’espoir et la détresse !
II
Dans tes yeux, tes beaux yeux d’enfant,
S’allume, lorsque tu t’éveilles,
L’or clair d’un soleil triomphant
Que mirent deux sources pareilles.
Quand un rêve passe sur eux,
On dirait l’haleine opaline
Qui descend sur les lacs ombreux
A l’heure où le couchant s’incline.
En les contemplant tour à tour,
J’y trouve - allégresse ou souffrance
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