Yungblud se voit comme un "artiste socialement engagé n'ayant pas peur de délivrer des chansons protestataires mélangeant les genres". L’anglais a commencé la musique en 2017 et se fait rapidement connaître.
L’artiste n’a pas vraiment de genre en particulier et mélange le rock alternatif, le hip-hop, la pop ou encore le punk.
Tout le long de l’album, on joue entre les sonorités que nous propose l’artiste.
L’intro teresa est totalement dans cette énergie, le morceau évolue pour devenir de plus en plus fou et finir sur une note plus douce.
L’artiste ne fait que nous suspendre pour le pire et le meilleur. On a le titre Mars par exemple qui est dans le meilleur. Le titre est bien rythmé et l’artiste nous transporte. Sa voix dégage énormément d’émotions et on est rapidement pris dans la mélodie et la guitare.
L’album est plutôt court, mais semble si riche qu’on est parfois à bout de souffle après un morceau. La sur utilisation de la guitare et le mélange parfois trop force des genres font que le disque est dur à avaler. Ça passe moins par exemple sur le titre Ice Cream Man qui est juste inaudible.
Le côté rock apporte beaucoup au disque, mais il faut savoir doser. Sur le titre weird!, le dosage est parfait.
Charity sonne comme un intro de série pour enfant à l’ancienne et le disque est presque incompréhensible à la fin.
L’album manque de collaboration et de morceaux plus simples. Et le titre acting like that avec MGK fait du bien énormément de bien même. On aurait préféré moins de mélange de genre, mais pousser chaque délire à fond avec un expert dans le domaine
Yungblud a énormément d’influences, mais ne sait pas encore toute les gérer et sa musique est parfois brouillonne. Néanmoins, on peut avoir espoir en un artiste pas comme les autres.
La fin de l’album est plus agréable et plus légère. On quitte le côté punk pour des titres plus pop comme the freak show.
Un album pas forcément maîtrisé, mais qui comporte énormément d’idées et on peut le féliciter pour ça.