Des fins d'mois souvent à g'noux, t'essayes de tenir debout, t'as commencé à dealer d'la chnouf pour pouvoir joindre les deux bouts
Pour oublier ce triste blues, les cailles se droguent, les flics se saoulent, on t'met une triple douille, les p'tits s'éduquent avec des films de boule
Ouais c'est fou, n'importe qui pourrait finir aux shtars, moi j'te vend du rêve alors qu'ici nos vies sont des cauchemars
Chômeurs, clochards, couchés dans un couloir maussade, faut bouger, gauche droite pour ves-qui les douches à l'eau froide
C'était trop peinard, c'était hiphop et gros pétards, on a vite compris qu'les médias ne nous donnaient qu'des faux espoirs
Mais maintenant y a trop d'écart, j'lutte contre mon côté noir, c'est plus comme au départ et j'fais du rap avec une beauté rare
Je bicrave au détail, tu sais qu'on est toujours déter', dans mon trou désert on cherche une ? et une bouffée d'air
Parc'qu'ils ont coupé l'herbe sous mon pied, la coupe est pleine, ça nous fout les nerfs, on sort enfin des artères souterraines
J'suis pauvre mais j's'rais à l'affiche de v'là l'film, j'ai pas la gueule d'un people ni la barbiche de La Fouine
Au micro je babouine pour les rabouins, pour les rabouines, les faux MCs vont cuire à point rev'nir à la mode des Drag queen
Eh mon gros c'est la mouise, servie sur fond d'épidémie, si j'ai pris des rides, les signes du temps n'sont pas mes pires ennemis
Tu kiffes ça oui chérie, c'est comme d'la nitroglycérine, au micro je glisse mes rimes, du haut niveau comme Ribéry
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)