Elle arrivait de Constantine
Et moi de retour de Marseille
Dans ce jardin aux églantines
Où les enfants de la misère
Couraient tout nu, en s’écriant
« ouh ! la menteuse, elle est amoureuse »
C’était mon printemps arabe
C’était le sacre du printemps !
Là dans la main de Fatima
Qui pendait entre ses seins
Là dans la main de Fatima
Où pendait mon destin
Est ce qu’enfin tu te libères
Est ce que seulement tu le regrettes
Est ce qu’un jour tu me pardonneras
D’avoir abandonné Gaza
Est ce qu’un jour tu me pardonneras
D’avoir abandonné Gaza
Elle arrivait de l’autre côté
De la mer Méditerranée
Elle ne portait pas de voile
Et ses cheveux étaient des lianes
C’étaient de noires tresses d’Afrique
Comme de longues dreadlocks de rasta
Qui dessinaient sur ses fesses
Les milles et une nuit de perse
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