Quelques épreuves, quelques bâtons
Quelques épaves, de beaux bateaux
C’est vrai qu’on était jeune et con
Qu’est-ce qu’on est con quand on est jeune
J’ai passé ma vie à attendre, à choisir les mauvais amis
Et puis comme faut du temps pour comprendre, pour un rien j’ai tout compromis
Ils me croyaient pas, ils me croyaient plus, moi-même j’y croyais même pas pas trop
À force de chanter ce que j’ai vu, j’écrivais mes textes dans le métro
On perd espoir à se faire confiance mais ce n’est beau qu’avec des mots
Il vaut mieux se mettre en retrait quand même le silence en dit trop
On nous interdit de rêver pour qu’on soit plus con que la veille
On nous promet monts et merveilles mais un jour tout le monde se réveille
Donc je n’irai pas, je n’irai pas, où on voudrait que je sois, voudrait que je sois
Donc je n’irai pas, je n’irai pas, où on voudrait que je sois, voudrait que je sois
Si seulement je pouvais revenir en arrière
J’éviterais sûrement pas mal de galères
Et je referai des fois ce que je devais pas faire
Si seulement je pouvais revenir en arrière
Au crépuscule de ma vie j’espère que le ciel sera rose
J’ai tellement connu la pluie que j’ai cru que j’en étais la cause
On m’a dit c’est rien ça arrive, y’a qu’avec le temps que ça passe
Mais plus le temps passe plus je dérive à défaut de trouver ma place
On nous interdit de rêver pour qu’on soit plus con que la veille
On nous promet monts et merveilles mais un jour tout le monde se réveille
Donc je n’irai pas, je n’irai pas, où on voudrait que je sois, voudrait que je sois
Donc je n’irai pas ( je n’irai pas ), je n’irai pas ( je n’irai pas ), où on voudrait que je sois, voudrait que je sois
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