"J'ai trouvé la morale de la fable que ton grand-père racontait, celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud, et que le coyote a sorti et croqué. C'est la morale des temps nouveaux : ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur, et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours ton bonheur. Mais surtout ceci : quand tu es dans la merde, tais-toi."
Ils s'engraissent les joues, on encaisse les coups, on vit tous au rythme des secousses
Sereins jusqu'au bout, même tout au fond du trou, dans la merde jusqu'au cou, on s'étouffe
J'suis pas de tous ces gens qui parlent tarpin, qui parlent tout l'temps et sont pleins d'baratins
Qui geint et qui se plaint du soir au matin, et qui noie son chagrin dans la Grey Goose
J'suis pas comme eux, j'me bonifie quand les autres rouillent
Ça m'fait rigoler et j'les vois s'affoler, j'tape des dos crawlés en eaux troubles
J'm'étais juré de jamais en souffrir si j'voyais dépierrer mon train d'vie
Du coup, j'ai l'sourire, tape des fous rires, même en train de vivre des dingueries
(Non, non) Je ne contourne pas l'problème
(Non) Mon cœur a des raisons que ma raison veut surtout pas connaître
J'ai peur de côtoyer les flammes, je combats tant que mon cœur bat
Papa m'a dit : "Ne frappe jamais les femmes, fiston, si je meurs, ne pleure pas"
C'est la vie, on s'accroche, reste fort quand les ??? approchent
Toujours des prières pour les proches, rien n'est gagné, rien n'est dans la poche
On dit qu'y a d'la beauté dans l'mal, j'regarde mes malheurs pour leur trouver du charme
Me demande pas : "Sucré ou salé ?", j'connais pas le goût de mes larmes
Les erreurs se paient comptant, j'assume le montant
Et puis j'attends la monnaie de ma pièce
J'me dis qu'un jour reviendra le beau temps
En attendant, je me contente de contempler l'averse, laisse
Même les deux pieds dans la mierda, oui, je souris, frère
Le chemin ne s'éclaire pas, je cherche la lumière
Les deux pieds dans la mierda, oui, je souris, frère
Le chemin ne s'éclaire pas, je cherche la lumière
J'reste silencieux dans la souffrance, tout l'temps, j'souffre en silence
J'reste silencieux dans la souffrance, tout l'temps, j'souffre en silence
T'es loin d'imaginer c'que mes silences cachent (t'es loin d'imaginer c'que mes silences cachent)
T'es loin d'imaginer c'que mes silences cachent
Petit, le voisin m'insultait de "sale noir" avec du pinard dans le gosier
Au lycée, l'proviseur nous insultait de cafards, demande à Hamid et José
J'espère que l'enfer vous attend, en attendant, vos petits-enfants
Apprennent la langue de Molière avec mes vers dans les manuels de Fernand Nathan
(Baw) La roue tourne, c'est la vie
Mais j'me prends pas la tête, j'aimerais prendre la leur, m'entraîner à tirer des penaltys
Silencieux dans mes efforts, dans c'que je décris, on s'est compris
Si ce qui te tue pas te rend plus fort, ce qui me détruit me construit
J'dévoile pas mes problèmes, ils sont pudiques, j'attends juste que ça s'finisse
J'affronte montagnes de problèmes en mode alpiniste
J'reconnais mes torts, ils ont des traits de mes non-sens et des faux airs
De mes moments d'insouciance et d'inconscience, la corpulence de ma colère
Les erreurs se paient comptant, j'assume le montant
Et puis j'attends la monnaie de ma pièce
J'me dis qu'un jour reviendra le beau temps
En attendant, je me contente de contempler l'averse, laisse
Même les deux pieds dans la mierda, oui, je souris, frère
Le chemin ne s'éclaire pas, je cherche la lumière
Les deux pieds dans la mierda, oui, je souris, frère
Le chemin ne s'éclaire pas, je cherche la lumière
J'reste silencieux dans la souffrance, tout l'temps, j'souffre en silence
J'reste silencieux dans la souffrance, tout l'temps, j'souffre en silence
T'es loin d'imaginer c'que mes silences cachent (t'es loin d'imaginer c'que mes silences cachent)
T'es loin d'imaginer c'que mes silences cachent
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