Les journées sont trop courtes j’aimerais qu’elles soient infinissables
Pour enfin tracer ma route et me perdre dans l’infini sable
Les journées sont trop courtes j’aimerais qu’elles soient infinissables
Pour enfin tracer ma route et me perdre dans l’infini sable
Les petits grains me grattent, jamais ils ne disparaissent eux
Il faut que je me batte sinon les autres me disent paresseux
J’ai déjà trop attendu, cette bouteille remplie d’espoir
Elle m’a glissé des doigts en me disant tant pis laisse-moi
Les métaphores aquatiques sont ma passion
Je reste statique dans le courant comme un poisson
Ma bande ne me laisse jamais seul mais je me sens seul
Car l’océan est vaste et je perds le large dans cet ascenseur
J’aime l’eau parce que c’est avec elle que nous nous sommes mouillés, mouillés
Mais à se mouiller d’amour et d’eau frêle, le sel nous a souillés, souillés
J’a du mal à redémarrer, à voir clair dans l’eau trouble des marées
Dans l’érosion des sentiments passés, dans l’émotion des sédiments cassés…
Je me sentais débris en vrac dans une vie sans bras
En haut de la dune au fond du sablier
Coincé sous la lune où on peut s’oublier
Les émotions passent comme un coup d’vent
Les mots sont les seuls qui me libèrent de ce couvent
Je pensais avoir fait le tour des métaphores
Mais le vent passe dans mes mots et ça met la forme
La lumière sort de mes failles comme un sémaphore
Utiliser le langage commun c’est ma force
Les journées sont trop courtes j’aimerais qu’elles soient infinissables
Pour enfin tracer ma route et me perdre dans l’infini sable
Les journées sont trop courtes j’aimerais qu’elles soient infinissables
Pour enfin tracer ma route et me perdre dans l’infini sable
Les journées sont trop courtes j’aimerais qu’elles soient infinissables
Les journées sont trop courtes j’aimerais qu’elles soient infinissables
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