Ouais ouais, nique le temps
J'vais ramper jusqu'au bar frère, j'vais fumer jusqu'au bad
J'viens pas du ghetto, parfait, mais c'gars c'est Escobar
Et si quelque chose est à r'faire, ça fane, tu comprends
Y'a d'la bave, des chicots par terre
Moi j'grave des disques aux blades
6.9 Elite, vesqui la matraque
La racaille se clientélise
J'vois l'monde à ma taille, l'charpentier, moi, très peu d'délits ou juste amateurs
Décines, jamais j'quitterai la scène comme Pléa Alassane
J'suis en bas, j'consomme, zone dans l'rouge jusqu'à l'anthropocène
Tu m'vois très peu sobre et très peu à la salle
Y aura pas d'policier dans ma tacoscratie
Graille du pain rassis ou résiste à l'assaut de Pascal Praud l'raciste
Nique le temps, j'voulais son cœur mais ce bâtard l'a pris
J'le prends amèrement, j'pense à cé-per comme Licha à Gerland
J'arrive dans l'rap comme on cherche un abri
Nouveau dans c'monde, les audiences montent comme avec Benlamri
Y a les yeux humides, les mains sèches (ouais, ouais)
Le sel est plus doux quand j'accepte
J'me sens humilié à -100, bientôt les poussières dans l'assiette
Y a les yeux humides, les mains sèches (ouais, ouais)
Le sel est plus doux quand j'accepte (han han)
J'me sens humilié à -100, bientôt les poussières dans l'assiette
Jamais planté la douce épée
Frérot je t'aime si tu sais pas, c'est tout, y'a R qui nous sépare, dans le car j'écoutais Giuseppe
J'dis partout qu'j'vais zoner, c'est pas devenir une grosse épave
Tout qui m'dépasse, j'fume une glace pour m'pardonner (ah ouais)
Carbo, j'suis pas trop là, plutôt absent qu'abonné
J'veux pas être le gars qui s'efface, qui fuit du regard pour pas donner
Mais reuf faut être honnête, le patronat il recrute moins qu'le Mc Donald's
Et puis t'façon tous ces gones voient que j'suis pas très net
J'aime que traîner dans des bails qui rendraient fou mon couz'
Allergique aux Monts d'Or, j'écoute mon corps, paraît que les poumons souffrent
Laisse moi aller m'asseoir en d'ssous des palmiers d'Vaulx la Soie
Y'a cher moy j'suis là c'soir, j'te chab en étanchant ma soif
L'alcool à Homer, l'tamien à l'occaze
6.9 O-K Hay
J'débarque comme à Omaha, gros teh au bec
Tah Népal j'veux du cheddar, devenir obèse
Ni floper ni qu'mon flow pèse, un jour mes frérots percent
Là j'fume un oin-j, les blèmes-pro passent
J'ai grandi dans l'impasse sans vrai projet (sans vrai projet)
Check un passant, tchatche une hôtesse
Et l'papier m'fini, ravi qu'il meure mec
Le quartier m'irrite
J'kiffe c'track, auf wiedersehen, j'taffe des lyrics tah Bob Zimmerman
J'vais bien finir par grailler c't'année
Pif paf pouf, ya está, ouais juste un freestyle et j'arrête la merde
Y a les yeux humides, les mains sèches (ouais, ouais)
Le sel est plus doux quand j'accepte
J'me sens humilié à -100, bientôt les poussières dans l'assiette
Y a les yeux humides, les mains sèches (han, han)
Le sel est plus doux quand j'accepte (ouais, ouais)
J'me sens humilié à -100, bientôt les poussières dans l'assiette (ouais, ouais)
- Mon pote n'est pas très bavard, il n'aime pas parler de lui, de sa vie tout ça quoi, enfin il est un peu sauvage, est-ce que ça ira?
- Ça ira. Je peux m'accommoder d'une certaine arrogance, à partir du moment ou il sait bien se battre...
Bientôt les poussières dans l'assiette
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