Dans mon monde, le 6 Octobre
Nefaste, Itam, RSKP
Une équipe de cailleras quand j’déambule
Té-ma nos vies, j’ai mal au bide quand’j’énumère mes rancunes
Tranquille, hein
On t’abat à jouer aux cartes, whiskey coca
Parfois l’week-end les cernes laissent place aux cocards
Belek aux shtars gros
Ils remplissent les quotas
Ainsi qu’les geôles
La zer-mi incite les jeunes à vendre du [jaune?]
J’roule vers les champs mais sur les jantes
Sur mes gars
Mais j’restes sur mes gardes
Souvent déçus quand’on mise sur les… autres
Cupidon à la peau sur les os
L’amour un immense manège
On fuit l’évidence
J’suis pas méchant mais j’pense à l’être
Tu r’sents l’malaise
Même le silence pourrait s’entendre
Vos airs condescendants alimentent ma haine
On ment classique trop, bourré pour voir la fin
Engrené par la flemme, tu voies d’la ligne
Mais j’voie la lune sans pouvoir l’atteindre
La fête est finie c’est là qu’ça part en yeuk
La poisse nous colle au cul comme les jupes à Young Thug
Wallah qu’ça rend teubé
Les embrouilles pluvent
Pour un s’te plait, un gobelet, un peu d’blé
Tu gouttes au coffre
J’rappe fort, inchallah l’succès écoute aux portes
J’vais pas cer-su t’sais
Pour un spliff les shmits te mettent au bagne
C’est la faute à pas d’chance
J’ai l’cerveau à l’envers car ma vie n’a pas d’sens
Oui tout baigne en apparence
La paraisse comme meilleur pote
On rêve d’être ailleurs
Alors on cherche la plus grosse côte
Mais comme d’hab’ c’est pas l’bon ch’val
Le hasard à son charme
Tu dors mal depuis qu’Sheitan dort à ton ch’vet
Tu marches à tâtons j’sais
Car t’y voies plus rien
Tu vas ber-tom
Tu dis qu’ça va hein
Mais ton cœur réclame une main
Vas-y nique sa mère, le rap c’est d’la merde t’façon
Qu’est-c’ tu veux construire avec un salaire d’mauvais garçon ?
Hein, quoi, tu rêves d’or et ?
Certains s’en sortent d’autres prennent des cach’tons
Ça crache sur un tel par jalousie
Tu connais d’jà tout ça
Y’a qu’une belle blonde pour m’adoucir
J’touche à tout et surtout à rien d’bien
Des morceaux comme ça y’en à d’jà pleins
J’laisse filler ma chance alors qu’j’la tiens
J’maintiens la barre comme j’peux
J’fais plaisir aux autres quand j’peux
T’es mon pote mais pour m’aider tu parles en eeuuhh
(trops d’gratteurs)
On s’graille entre nous, on grandit comme ça
Au quartier tu croise des hommes, des zombies, des ex bandits qu’ont l’seum
Des jeunes en cos’-la dans une corsa cramée
Des gosses certes, mais armés
Prêts à tout pour pas s’faire attraper
Des grosses putes qui pour des thunes amputent des poignées d’mains
Des mecs sans but
Qui s’butent pour n’plus penser à demain
Des jeunes pleins d’bonne volonté
Qui s’heurtent à c’système de porcs corrompus
Combien les miens ont morflés ?
Pour beaucoup à jeun l’temps passe pas
J’vis dans s’magma
Ou p’tit frère veut s’faire sucer, ‘s’en fout qu’t’embrasse mal
On est plein quand ça s’marre
Peu quand ça foire
Fonsdé on chante the world is mine
Le bonheur faudrait qu’i’s’magne
J’vis dans c’monde là
Le 6 Octobre
J’voulais faire un son qui change
Mais qu’est-c’qu’i change à part l’chanvre ?
J’peux pas t’faire danser
Mais j’en ai marre de trop penser
C'est pour ça qu'le samedi soir moi j'aime m'ambiancer
Itam, Nefaste, le 6 Octobre, dans mon monde
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