Quand le blues était vivant
À la Nouvelle-Orléans,
Qu'on chantait la Terre promise
Dans le calme des églises
Sur le Mississippi, des noirs, dans un orchestre,
Jouaient du banjo pour amuser leurs maîtres
Ni grands virtuoses ni vrais chanteurs
Mais c'était quelque chose et ça venait du cœur
Dos qui casse à force de creuser des trous
Le maître a le maïs et l'esclave le bambou
Le soleil est si chaud qu'il t'a marqué le cou
Tu vis courbé mais tu chantes debout
Quand Sarah avait trois ans,
Son papa lui chantait souvent
Les vieux gospels du pays
Et Sarah chantait avec lui
"Swanee River", "Susannah don't you cry",
"Old Kentucky home", "Louisiana good bye"
Ni grands virtuoses ni vrais chanteurs
Mais c'était quelque chose et ça venait du cœur
Dos qui casse à force de creuser des trous
Le maître a le maïs et l'esclave le bambou
Le soleil est si chaud qu'il t'a marqué le cou
Tu vis courbé mais tu chantes debout
Moi, je pense quelquefois
À ces mille et mille voix
Qui pour toujours se sont tues
Mais qui chantent encore. Entends-tu
L'âme du Sud
Dans la chorale de Saint- Louis
La servitude,
Le coton et l'autre vie ?
Dos qui casse à force de creuser des trous
Le maître a le maïs et l'esclave le bambou
Le soleil est si chaud qu'il t'a marqué le cou
Tu vis courbé mais tu chantes debout
Dos qui casse à force de creuser des trous
Le maître a le maïs et l'esclave le bambou
Le soleil est si chaud qu'il t'a marqué le cou
Tu vis courbé mais tu chantes debout
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