Car née de doutes,
Ma musique est fille de sentiers,
Dans cette vie de virages
Inconstante est la mise en pieds.
Les paysages défilent,
Sous mes pas fébriles,
Pour les longues lignes droites
Je n'ai pas trouvé de semelles adéquates.
Nul besoin qu'elle se souvienne,
Elle est de toutes mes idylles quotidiennes.
Mes chemins de croix et de pénitence ;
Il n'existe pas de route connue d'avance.
Car Née de doutes,
Elle connait les hyènes
Et les couleuvres obscures,
Qui naquirent dans l'abdomen.
Elle est le prolongement des steppes
Internes ; lointains Rivages
Sauvages où les ocres falaises,
Sur les bleus de l'âme siègent.
Nul besoin qu'elle se souvienne,
Elle est de toutes mes idylles quotidiennes.
Mes chemins de croix et de pénitence ;
Il n'existe pas de route connue d'avance.
Car née de doutes,
Elle a ce parfum des errances,
Où les fragrances de mille fleurs
Dansent puis heurtent chacun de tes sens.
Nul besoin qu'elle se souvienne,
Elle est de toutes mes idylles quotidiennes.
Mes chemins de croix et de pénitence ;
Il n'existe pas de route connue d'avance.
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