Ma carte de visite, c’est l’empreinte de ma pompe sur ta face
Grosse pointure : logique, je recouvre ta trace
Visionnaire comme un pasteur qui kicke un sample d’orgue
Chacun de mes egotrips est un tiroir de morgue
J’marche sur ton flow, appelle moi "Lucio de Nazareth"
J’mets du plomb dans ma salive : quand j’pose, les mecs baissent la tête
Déjà la corde au cou mais je donne du mou
Arrêterai les punchlines quand les puristes auront d'l'humour
Tu n’écoutes que du Fabe, donc je te rencarde
Les rappeurs du futur me traiteront de MC d’avant-garde
Avant ça, j’avance à la façon d’un crackeux en manque
Le rap c’est rien qu’un grand patron, il s’fout d’ton compte en banque
Du coup tu n’es qu’un wack avec un Mac
Moi, je suis Marvin Hagler avec un mic
Les gars d’ton crew se croient toujours dans la compét'
Jalousent mon swing : logique pour un tas d’trompettes
Tous vides comme un distrib' à capotes dans un club gay
Cut sec, t'as l'QI d’un cupcake
Moins crédible qu’une voyante cinquantenaire sur internet
Petit intermède, j’viens éclater tous tes sphincters net
J’fume les rappeurs par dix, mais je reste affable
Les têtes d’affiche s’engraissent à force de se mettre à table
Vu ta gamberge de rampant, t’y laisseras ta peau
Tu collabores tellement qu'ton label s’appelle "Gestapo"
Hors de l’industrie comme un chômeur des métiers des mines
Trop d'magnétisme, j’pourrais être joueur de thérémine
J’arrive et c’est ta team que ma rime détrousse
C’que t’appelles écrire, moi j’appelle ça "La liste des courses"
T’as aucune chance comme un obèse dans un speed-dating
Imagine Joe Frazier contre un Ninja Kid
À cheval entre violence et poésie #LucioCarax
J’écris des bouses depuis qu’le rap tapine à la Star Ac’
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