Certains jetaient des éperviers
Pour prendre des saumons dans la Loire
D’autres profitaient de la nuit noire
Autant d’hommes que de braconniers
T’avais le choix d’être ardoisier
D’avoir les doigts tout plein de poudre
De mettre les pieds dans les foudres
D’être maçon et d’émigrer
C’était du coté de chez nous
Du coté du bayou
C’était du coté de chez nous
Du coté du bayou d’Anjou
Jeanne Marie parti à Tours
Mais le chagrin fut du voyage
Loin des violons d’un mariage
Elle se noya et par amour
C’était du coté de chez nous
Du coté du bayou
C’était du coté de chez nous
Du coté du bayou d’Anjou
Le ciel bleu qu’était sur les vieilles
Faisaient la couleur des berceaux
Quand on voyait un chemineau
On faisait rentrer les demoiselles
C’était du coté de chez nous
Du coté du bayou
C’était du coté de chez nous
Du coté du bayou d’Anjou
Il faut aimer toute sa vie
Pour pouvoir finir centenaire
Il avait 102 ans grand-père
Et il dansait comme un conscrit
Le vent fou sur les hauts plateaux
Descend parfois jusqu’aux fenêtres
Il fait autant de kilomètres
Que la mémoire de nos chevaux
Du coté de chez nous
Du coté du bayou
Du coté de chez nous
Du coté du bayou d’Anjou
Du coté de chez nous
Du coté du bayou
Du coté de chez nous
Du coté du bayou d’Anjou
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