Mes chers compatriotes, j'ai mis ma plus belle cravate, et je voudrais dédicacer ce textes aux verves vives, aux verres de vase, aux vases de fleurs, aux fleurs de lys, à l'East Cost, à l'ouest aussi...
Rassemblement de manges-merdes ; pendons-les
Ça sent le vent, les gens s'perdent dans de grandes envolées
S'avaler autant de tocs, c'est fort à dégueuler
Y'a longtemps que leur temps d'parole est écoulé
C'est que des pas d'danse, de l'esthète et de l'épatant
Que de l'effet, de la fête bien qu'en fait ça ne l'est pas tant
Le battant n'se cache pas la verve et mendie l'attention
N'lâche pas l'affaire. Hun, tu m'en diras tant
Ce n'est pas du débat. À qui sont les dépends
Soldés par le départ des pourris s'habilitant
À parler ? Ok, merci
Mais, dis-moi, quand tu parles, tu parles au nom de qui ?
Hun, bats donc les pattes. L'impact est trop important
Pour en regarder les pontes s'en faire un portant
Et pourtant, faut croire qu'il en est ainsi
Open bar, il paraît, parce qu'ils sortent de Saint Cyr
Et s'insèrent bien. Et tu n'nieras
Qu'les espérer sincère tient bien du miracle
C'est un cercle restreint où tu n'iras
Pas faire le fier. Le destin t'en punira
Car ce n'est pas ta caste. Qu'garde chacun sa place
C'est que des gars dont les cartes ne sont que des as. Ça craint ? Ça passe
Chacun son passe-temps. Chacun son taf
Que de dégâts... Les dés valent mais cassent, dévalent des classes. Ravale tes dents
Rassemblement de manges-merdes ; pendons-les
Ça sent le vent, les gens s'perdent dans de grandes envolées
S'avaler autant de tocs, c'est fort à dégueuler
Y'a longtemps que leur temps d'parole est écoulé
Schopenhauer ; l'art d'avoir toujours des bons
Et de les voir, sans peine, à leur poste. Ils jouent à la maison
À la mi-temps, chantent d'une seul et même voix
Puisqu'ils sont dans le même camp : celui des petits bourgeois
Ils ont de l’appétit pour toi, et les dents longues
Les tiennes, à toi, petit, claquent, et tu vas t'peler dans l'ombre
Si le soleil se lève, c'est pour illuminer leur face
Leurs lubies et leurs rêves de grandeur et d'espace
Nombrilistes et nombreux, la liste est longue. Eux
N'ont de vices. Mais les gueux qui puent la pisse sont dangereux
Véhiculent des maladies : la gale, la scarlatine, la carte vitale active
Le soir, la tise, et gare aux 'scards-la' qui te baratinent
Les bars à pute, la débauche et la fume
Juste pour avoir un ballon d'foot, ils pourraient décrocher la lune
Ils en ont rien à foutre, ils marchent encore à quatre pattes
N'regarde pas ces gens foutus qui sont de basse caste
Mate. On est entre grands
En bas, ça s'tâte. Nous, on sait entreprendre
Entre nous, on est entre gens
Entre nous, on parle, parce qu'entre nous on s'comprend
(x2)
Rassemblement de manges-merdes ; pendons-les
Ça sent le vent, les gens s'perdent dans de grandes envolées
S'avaler autant de tocs, c'est fort à dégueuler
Y'a longtemps que leur temps d'parole est écoulé
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