Je n'entends plus ma voix qui chante
Je n'entends que la nuit
J'attends en épouvante fryzoschénie
Visage opale, visage frappé
Par un éclat sous-exposé
Dans cette fêlure éclafêlée, un autre moi est né
C'est doux parterre, mes genous
Dans l'herbe bleue rougissent
J'ai atterri dans la lumiére de l'ombre
De l'ombre de l'arbre
C'est éternel, cette multitude
D'images de rien, qu'un interlude
Aussitôt né déjà mourant, l'instant d'un moment
Des moments font des secondes
Des minutes, des heures, cependant
Quelques siécles me séparent de mon âme frére
J'ai pas de corps pour m'abriter
Pas de façade pour me cacher
Dans cette fêlure éclafêlée, un autre moi est né
C'est éternel, cette multitude
D'images de rien, qu'un interlude
Aussitôt né déjà mourant, l'instant d'un moment
Cheveux de feu, un corps aimé
Sur les chevilles de fumée.
Dans cette fêlure éclafêlée, un autre moi est né
Dans cette fêlure éclafêlée, un autre moi péri
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