A Saint-Germain-des-prés, il y a tant de poètes qui s’y sont promenés,
Qu’on se dit que peut-être derrière chaque fenêtre, leur âme est toujours là,
Qui veille pour que ça ne change pas.
Les rues de Saint-germain sont remplies de copains,
Qui sont là comme au temps des jours heureux.
Du Flore aux deux Magots, du drugstore au métro,
Ils regardent passer les amoureux.
J’en ai connu beaucoup qui étaient mes amis,
On vivait comme des fous, on traînait toute la nuit,
On découvrait le jazz, je m’étais acheté,
Un vieux trombone d’occase et j’en jouait.
Les rues de Saint-germain sont remplies de copains,
Qui sont là comme au temps des jours heureux.
Du Flore aux deux Magots, du drugstore au métro,
Ils regardent passer les amoureux.
Certains sont toujours là, souvent on se revoit,
Certains s’en sont allés vers d’autres Champs-Élysées.
Mais en tournant les pages du livre de ma vie,
J’ai toujours leur visage qui me sourit.
Les rues de Saint-germain sont remplies de copains,
Qui sont là comme au temps des jours heureux.
Du Flore aux deux Magots, du drugstore au métro,
Ils regardent passer les amoureux.
Les rues de Saint-germain sont remplies de copains,
Qui sont là comme au temps des jours heureux.
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