Sur la roche sortie
Cogne le sirocco
Dans mes fenêtres grondent
Les trompettes ravies
Au creux de tes prunelles
Les fracas du silence
S'écrasent tels une transe
Ton regard m'ensorcelle
Alors quand le soir s'ouvre
T'amadoue les statues
Toujours ta langue lourde
Dans une bouffée de vent
Comme un malentendu
De ta bouche de ciment
Prononce ces quelques mots
Dans ta gorge mon salut
Revivrons-nous l'été
Les chants le cœur qui boue
Le calme du dehors
Les pins et le rosé
Les cafés racoleurs
Le monde à nos oreilles
Toi vendu à mes lèvres
Moi pendu à ton cou
Le monde à nos cous
Le monde à nos cous
Je dégringole je flanche
Ma guérison s'envole
L'existence s'affole
Pas de réalité
En dedans le tumulte
Collision volcanique
Mes épaules de brique
S'écroulent acculées
Alors quand nos joies couvrent
L'amaretto bien bu
Que ma peau devient sourde
Aux échos émouvants
D'autres cordes tendues
Mon corps use du temps
Pour entendre a nouveau
Dans tes yeux mon salut
Revivrons-nous l'été
Les chants, le coeur qui boue
Le calme du dehors
Les pins et le rosé
Les cafés racoleurs
Le monde à nos oreilles
Toi pendu à mes lèvres
Moi pendu à ton cou
Le monde à nos cous
Le monde à nos cous
Le monde à nos cous
Le monde à nos cous
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