Je suis le vent
questionne la forêt
la brise sous les feuillages
chemine, souffle continu en quête
Le chant des oiseaux s’y posent
dans un son, léger et reposant
Je suis le vent
psalmodie la merveille des couleurs
herbes, feuilles effleurées jusqu’aux rémiges
indifférentes
L’odeur mousseuse, terreuse épanouie
guéris du temps et de la nuit
Je suis le vent
virevolte, mélange les sens
indomptable dans sa fraîcheur
cernées par les arbres protecteurs
défie les ardeurs, balaie les rumeurs
Finis dans un tourbillon de feuilles mortes
et naîtra de nouveau dans le bleu et or d’un papillon égaré