Quand comprendras-tu?
tu n’es pas ce que tu craints
et les peurs ne revêtent
que les âmes muettes
les peines que tu repeints
d’une angoisse ingénue
ne valent pas le dessein
promis par ta vertu
Les fleurs ont soudain
le parfum de ta peur
et quand tu te souviens
s’agite le chagrin
tu en fait ta demeure
des remparts de riens
Quand comprendras-tu?
tu es bien ce qui te plaît