Les roses jaunes ceignent les troncs
Des grands platanes, dans le jardin
Où c'est comme un tintement soudain
D'eau qui s'égoutte en les bassins ronds.
Nul battement d'ailes, au matin ;
Au soir, nul souffle couchant les fronts
Des lis pâlis, et des liserons
Pâlis au clair de lune incertain.
Et dans ce calme où la fraîcheur tombe,
C'est comme un apaisement de tombe,
Comme une mort qui lente viendrait
Sceller nos yeux de sa main clémente,
Dans ce calme où rien ne se lamente
Ou par l'espace, ou par la forêt.