Dans le monde il y a des gens
Qui pour avoir de l’argent
Commettraient les pir’s folies.
Moi, j’vous jur’ j’suis pas comme eux
Et je n’me fais pas des ch’veux
Pour un telle plaisant’rie.
Quand je pense, ma parole,
Qu’y en a qui s’mett’nt « voleurs »
Et qui cambriolent, Ah ! là, là j’rigole
Et les plains de tout mon cœur.
C’est pas toujours rigolo
d’avoir d’largent
Car on se crée aussitôt
des tas d’tourments,
On n’en mang’plus,
On ne dort plus sur ses oreilles,
On ne vit plus,
On ne pens’ plus qu’à son oseille.
Il vous faut tenir un rang,
c’est embêtant
Car l’on est quelqu’un maint’nant
D’très important.
On est plus libre de soi,
On est toujours aux abois…
Avoir d’l’argent, entre nous,
Ca n’est pas rigolo du tout, du tout.
Y a d’abord le propio
Qui vous en prend un morceau
Et dam’ça vous rend morose.
Ya ensuit’ le percepteur
Qui vous cueill’ça comme un’fleur
Et ne vous laiss’pas grand-chose
C’qui vous rest’de votr’fortune
Vous l’portez chez un Banquier,
Il encaiss’vos thunes
Sans vous en rendre une,
Car l’lend’main il lève’le pied.
C’est pas toujours rigolo
d’avoir d’largent
Car on se crée aussitôt
des tas d’tourments,
On n’en mang’plus,
On ne dort plus sur ses oreilles,
On ne vit plus,
On ne pens’ plus qu’à son oseille.
Il vous faut tenir un rang,
c’est embêtant
Car l’on est quelqu’un maint’nant
D’très important.
On est plus libre de soi,
On est toujours aux abois…
Avoir d’l’argent, entre nous,
Ca n’est pas rigolo du tout, du tout.
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