Narval qui viendra me mettre bien vénère
Qui glisse sous la glace passe par derrière
Dans le silence et le froid de mon exil hardcore
Sous une banquise loin de, la méchanceté des hommes
Il suit sa corne qui trace, une rayure sous la glace
Où j'ai percé un trou comme, pour mettre en scène cette farce
Alors que mes lignes pendent, j'oublie et je fais dos
Et mon esprit se perd dans la vue monochrome
Et la licorne molle y passe son javelot
Pour y prendre de l'air et me perce le dos
Narval qui viendra, me mettre bien vénère
Qui glisse sous la glace me percer par derrière
Moi qui voyais surgir un lion, moi qui voyais un aigle fondre
C'est un narval qui m'abîmera sur le bout de sa corne
Un instant je flotte dans l'air
Transporté par la force
De la grande corne noire qui,
Qui jaillit de mon torse
Puis sans éclaboussure
Comme un plongeon parfait
Je suis happé par le trou et
Sous la surface glacée
Dans l'eau turquoise mon sang
Remonte par filets, et
Et fait contre la glace comme du mercure violet, ouais
J'étais figé par le froid, figure de proue obscène
Et on piqua vers le fond semblable à une sirène
Et on piqua dans l'ombre dans le silence profond
De mes tympans rendus à, rendus à la pression
Narval qui viendra, me mettre bien vénère
Qui glisse sous la glace me percer par derrière
Moi qui voyais surgir un lion, moi qui voyais un aigle fondre
C'est un narval qui m'abîmera sur le bout de sa corne
Narval qui viendra, me mettre bien vénère
Qui glisse sous la glace me percer par derrière
Moi qui voyais surgir un lion, moi qui voyais un aigle fondre
C'est un narval qui m'abîmera sur le bout de sa corne
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