Tu colores tes yeux pour effacer les larmes
Tu colores les murs de cette pièce où tu vis
Un décor sans histoire, un refuge sans âme
Et tu penses à tous ceux qui au fond nous envient
Tu colores ton cœur, c’est tout ce qu’il te reste,
Les doux parfums passés qui jaillissent de l’oubli
Etouffée de silence, c’est le venin qui progresse
Et qui ronge le jour, qui appelle à la nuit
Tu colores tes joues qui se chauffent sous mes mains
Comme braises carmin au soleil de Satan
Tu colores et tu joues ton atout désarmant
Qui ne brille jamais plus qu’un soleil de satin
Tu colores tes mains qui ne t’appartiennent plus
Des années à se battre, à trembler de colère
L’un de nous va payer de n’avoir jamais su
Regarder les couleurs, juste un instant, offert.
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