Tsantsa
Syrano
paroles Syrano Tsantsa

Syrano - Tsantsa Lyrics

Je ressens l'étau se resserrer contre mes tempes
Depuis que des métaux et la conso contrôlent des temples,
Estampillent tout du seau du confort
Pendant que l'intellect et la raison s'estompent.
Laisse tomber! J'ai beau débattre avec des militants,
Je sens leurs idées aussi étroites que leurs gestes sont amples.
Qu'est-ce t'en dis ? Où sont les vraies servitudes ?
Y'a-t-il plus pestilentiel qu'une certitude ?
Et la peste court en les rues en grimant des espoirs
Porte des promesses à la présidence.
On adorera demain ceux qui laissent choir
Nos aspirations puis on les haïra, à l'évidence.
Tous corrompus par la pertinence,
Nous sommes contentés, voilà une perte immense!
Alors je parle au fou, au marginal,
En mettant en cause les vérités que mes marges inhalent.

Du lundi au samedi, des assauts. Le dimanche on se bat.
L'utopie, ça se débat dès le landau, sauf durant les ébats.
Pour le bandit, la victime à bon dos, surtout quand elle aime ça.
Et tandis qu'on brandit nos bandeaux, ils réduisent nos têtes en tsantsas.

Je parle de lutte et de vigilance.
J'oppose lieux de culte et intelligence.
Et pour la culture, j'ai l'outrecuidance
De montrer qu'aucune ne mérite allégeance.
On parle de paix dans un monde aux frontières incandescentes,
Où la notion de liberté me fait descendre d'un cran.
Ici on consomme de la tolérance
Et le conformisme a enterré les cahiers de doléances.
Je pousse juste la réflexion,
Jette les clés du savoir au fond d'un puits de science.
J'ai décidé d'ouvrir mon esprit, d'être un exemple,
Avant que la résignation ne me laisse exsangue.
Plus d'excuse, l'univers s'étend.
Je veux mes synapses et mes sens unis vers ces temps de combat
Pour transcender notre tendance à
Danser pour Satan et condenser nos cerveaux.

Du lundi au samedi, des assauts. Le dimanche on se bat.
L'utopie, ça se débat dès le landau, sauf durant les ébats.
Pour le bandit, la victime à bon dos, surtout quand elle aime ça.
Et tandis qu'on brandit nos bandeaux, ils réduisent nos têtes en tsantsas.

Et plus tu vas dans le monde, plus t'en vois,
Des oubliés qu'on ne regarde pas
Ou qui se perdent aveuglés par le noir,
Car un peu de lucidité c'est déjà trop de poids.
Alors ferme les yeux, sers-les. Ferme les yeux, sers-les.
Ferme les yeux, sers-les. Sers-les fort.
Du lundi au samedi, des assauts. Le dimanche on se bat.
L'utopie, ça se débat dès le landau, sauf durant les ébats.
Pour le bandit, la victime à bon dos, surtout quand elle aime ça.
Et tandis qu'on brandit nos bandeaux, ils réduisent nos têtes en tsantsas.
On détruit nos intuitions d'ado,
Sanctifie les centimes, les euros.
Imbéciles, indécis, pour bientôt :
Des sentiments sans prime, des sanglots.


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