[Abd Al Malik]
J’ai vécu 1000 vies, 900 plus 100 comme la mienne qu’elle vienne
La mort j’l’ai attendue en rêve, un cauchemar sans trêve
Mon existence, quand j’y pense, j’aurai pu vivre mieux
Faire des os vieux, rendre certains envieux
J’raconte, conte avec mes textes l’désarroi d’une vie
Etre en phase avec moi-même tous les jours j’prie
Plein d’frustations mais aujourd’hui ça se voit même plus
On dit : "Faites comme lui, lui au moins s’en est sorti"
Avoir une vie comme la mienne j’veux bien mais à quel prix
Tellement qu'je vis dedans, l’quartier en moi y pèse même plus
J’vous l’jure, j’vois même plus, sens plus qu’cette vie c’est dur
Y’a plein d’monde autour de moi, mais au fond j’suis seul
Comme Jean-Jacques c’est dur à croire frère mais j’marche seul
Juste un peu de dignité, j’veux vivre la tête haute
Pas qu’à chaque erreur qu’y fassent qui disent qu'c’est notre faute
Toi quand t’était p’tit l’an 2000 tu voyais ça comment
Moi style H.G Wells tout est bien plus d’méchants
J’suis d’la génération came sida et violence
Si demain j’ai des gosses j’espère qu’ils auront plus de chance
He yo, clair obscurcis, le cœur s’endurcit, la vie un sursis
On ne rêve plus de rien, on attends la fin du monde
Prisonnier d’cette vie, j’voudrais tellement changer
Pour être enfin heureux d’exister avec moi-même
He yo, clair obscurcis, le cœur s’endurcit, la vie un sursis
On ne rêve plus de rien, on attends la fin du monde
Prisonnier d’cette vie, j’voudrais tellement changer
Pour être enfin heureux d’exister avec moi-même
[Sté Strausz]
J’ai peur de la vie, j’ai peur de ma vie
J’ai peur de vivre cette vie qui s’endurcit au fil qu’on la vit
J’m’interroge sur elle, sur notre présence ici
Car quand j’vois c’qu’on est j’me demande qu’est-ce que la vie
Vraiment, puisqu’on souffre tous de celle qu’on mène
Plus ou moins dans celle de chacun de nous y’a problème
La vie un synonyme de déveine, pour moi, pour vous
Pour tous ceux qui la pense et qu’elle peine
C’est juste un constat de c’que moi j’vois
De c’que j’vis, chaque jour à chaque pas
J’n’ai qu’20 ans tu vois et déjà plus d’illusion
J’rêvais d’une vie meilleure mais j’me suis fais une raison
Pose donc ton regard sur le monde et toi même tu verras
Innombrables sont les maux dont elle l’inonde
Le bonheur tu y crois encore c’est bien
Mais moi, je sais qu’il ne sera jamais total chez moi
Car j’suis réaliste et j’observe les faits
L’existence parfaite dis-moi qui la connait
Autour de moi des gens comblés y’a pas
C’est la misère qui nous suit et qui nous colle à la peau
J’aimerais tellement dire que j’aime vivre dans cette vie
Mais tu vois j’peux pas mentir
Si tu voyais les choses tout comme moi j’les vois
Crois-moi tu voudrais changer de vie comme moi
He yo, clair obscurcis, le cœur s’endurcit, la vie un sursis
On ne rêve plus de rien, on attends la fin du monde
Prisonnier d’cette vie, j’voudrais tellement changer
Pour être enfin heureux d’exister avec moi-même
He yo, clair obscurcis, le cœur s’endurcit, la vie un sursis
On ne rêve plus de rien, on attends la fin du monde
Prisonnier d’cette vie, j’voudrais tellement changer
Pour être enfin heureux d’exister avec moi-même
[Abd Al Malik & Sté Strausz]
Mais quand la mort étreint
On s’débat même quand on est ivre
Autour de nous l’chaos mais l’espoir fait toujours vivre
Triste, essais d’faire des efforts mais rien ne change
Bellek à cause du passé le futur se venge
En c'moment, j’crois qu’ma vie s’limite à peu d’choses
Près d’moi la chance se distribue à p’tites doses
Ai-je eu tort d’avoir rêvé d’vouloir vivre décemment
Constamment j’ai toujours en moi le même sentiment
Ce sentiment j’le connais aussi j’attends la fin
C’est triste à dire mais j’le pense à cette vie j’préfère la mort
J’veux plus vivre comme ça ,comme toi j’veux vivre mieux
Mais comme j’peux pas ici, j’préfère quitter les lieux
Mes rêves sont tous partis en fumée laissés au passé
J’affronte demain avec la crainte de stagner
Tu sais, en ma seconde vie j’crois j’aurai peut être plus de chance
Après la mort cette étape aura moins d’importance
He yo, clair obscurcis, le cœur s’endurcit, la vie un sursis
On ne rêve plus de rien, on attends la fin du monde
Prisonnier d’cette vie, j’voudrais tellement changer
Pour être enfin heureux d’exister avec moi-même
He yo, clair obscurcis, le cœur s’endurcit, la vie un sursis
On ne rêve plus de rien, on attends la fin du monde
Prisonnier d’cette vie, j’voudrais tellement changer
Pour être enfin heureux d’exister avec moi-même
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