Ciel crépusculaire
État délétère
Je rédige ce vers
Pour ma tête en guerre
Le jour se cache et laisse peut à peut la lumière disparaître et venir se fracasser, pour au final mourir
Je contemple la douceur de ce coucher de soleil
L'obscurité commence à paraître dans le ciel
Cette nuit, la Lune viendra t-elle me tenir compagnie ?
C’est dingue ça, j'ai toujours été amoureux de la fin de journée, de la soirée et de la nuit, Dites-moi, serait-ce une sorte de polygamie ?
Assis là-bas, on été comme deux gosses, émerveillés, on mâtait l'océan qui se trouvaient à quelques dizaines de kilomètres, dessus on y apercevait, naviguant à contre mistral, les bateaux, souviens-tu, ceux que je confondais avec les nuages
Aujourd’hui encore ça me fait un ru d'effet
Je contemple le ciel crépusculaire
Un dégradé de couleurs automnales
Qui infiniment, m'inspire
Hypnotisé par sa douce beauté
Je reste figé, comme un gosse émerveillé
Quand j'y repense
J'ai des putains de frissons
Et je me revois encore, la chaise orientée vers l'océan obscure s'alliant parfaitement avec ce ciel de future rosée, nuancé de couleurs apaisantes
J'appréciais tellement te regarder, l’horizon était magnifique
Tellement, que mon regard s’est noyé dedans
De ma place, devant moi, j'essayais de deviner quelle sorte de bateau pouvait se présenter à l’horizon
Mais n'ayant pas cette force qui me l'aurait permis, j'ai laissé tomber, j’ai baissé les bras
Dansons sous le ciel crépusculaire
Dans les douches, l'eau chaude coulait sur mon corps, la musique venait accompagner cet agréable moment
La lumière du soleil couchant, continuait par quelques failles, à m'éclairer
Nos repas crépuscules, puis mes matchs au City, étaient la routine
2 semaines qui finalement, me manquent
Je contemple le ciel crépusculaire
Un dégradé de couleurs automnales
Qui infiniment, m'inspire
Hypnotisé par sa douce beauté
Je reste figé, comme un gosse émerveillé
Quand j'y repense
J'ai des putains de frissons
Hum, le soir sur la jetée, on se baladait
On matais les bateaux amarrés sur les quais
Marchons des allez retour à en perdre la vue
Réunis, pour la Coupe du Monde, sous le ciel crépusculaire
On partait graille dans les restaus en bord de mer
On a vu toute les couleurs, et ça me manque
Aujourd'hui assis sur un canapé, j'écris ces phrases, ces mots, ces émotions qui me passent par la tête
Le ciel crépusculaire de nos étés me manque et je pleure
Je contemple le ciel crépusculaire
Un dégradé de couleurs automnales
Qui infiniment, m'inspire
Hypnotisé par sa douce beauté
Je reste figé, comme un gosse émerveillé
Quand j'y repense
J'ai des putains de frissons
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