Avant je me regardais dans le miroir, serein, croyant savoir
Souriant à ce plus tard, ne laissant rien au hasard
J’empruntais le même trottoir et je scrutais sur le quai
Une place comme la victoire que tant d’autres attendaient
J’ai fait l’école sans faire le con jusqu’à ce si doux c.d.i
Avec du temps pour faire le son qui donnait du sens à ma vie
à 20 ans moi j’avais tout, je n’ai pas connu la bohème
Je squatte la scène depuis que j’ai mis de la musique sur des poèmes
Je suis pas léger, je fais pas danser et je crie pas derrière le micro
Mais je sais pas comment je vivrais sans mes chansons et mon piano
Alors quand j’oublie ma chance, par peur de l’avenir
Au fond de mes doutes immenses, j’écoute mes souvenirs
Parfois le destin te rappelle celui que tu es vraiment
Un coup de chance, une étincelle et tout devient évident
Parfois le destin te rappelle que la vie est bien trop courte
Que toi seul peux la rendre belle, que tu mérites mieux que tes doutes
Grand Corps Malade :
Toujours difficile de décrire comment on en est arrivé là
Biensûr au fond dans mes souvenirs y’a nos délires a capella
Ensuite c’est des rencontres, quand un mec tombe sur ta route
ça tient à rien, je m’en rends compte, comme un Mektoub sur nos doutes
Alors sans trop se poser de questions on s’est dit que c’était notre voie
On a fait tremblé des enceintes et entendu le son de nos choix
On a touché un instant rare, une parenthèse loin des problèmes
Je me sens à ma place depuis que t’as mis de la musique sur mes poèmes
Avant, quand je me regardais dans le miroir
J’étais loin d’imaginer ce que je trouverais sous mes espoirs
Et même si nos mots ont peu d’écho au coeur d’un monde qui se déchire
Je me dis que tout ce qu’on fabrique là sera déjà pas mal pour nos souvenirs
Parfois le destin te rappelle celui que tu es vraiment
Un coup de chance, une étincelle et tout devient évident
Parfois le destin te rappelle que la vie est bien trop courte
Que toi seul peux la rendre belle, que tu mérites mieux que tes doutes
Un jour quand le miroir nous avouera qu’on est devenus vieux
On se rappellera que parfois on s’est un peu pris au sérieux
La tête dans le guidon on a zappé qu’on vivait une époque sacrée
On a même pensé qu’on faisait de belles choses mais ça c’est un secret
Un jour on comprendra combien nous ont appris nos échecs
Un jour nos enfants se moqueront de nos têtes sur nos premières pochettes
Un jour on prendra le temps de se pencher sur ces instants agités
Un jour on se rendra compte qu’on en a merveilleusement profité
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