[J.Keuz]
Grandes artères bondées de cafards
Radars, condés, bagarres, sang par terre
Impasses moites, douces effluves acides
4 du mat et me voilà rendu à traduire le stress en arpèges
Vivement mon intérieur douillet !
Connard de passant qui me toise, sans savoir que j’écris bien meilleur bourré !
C’est bon, tu as compris… Je m’assoupis, boulevard de la liberté, chaque chose à son prix
Survole une canopée de béton
Bagnards, nos boulets sont reliés plus à nos crânes qu’à nos pieds…
Qu’est-ce que tu deviens depuis que l’occident s’assombrit ?
De quoi ? Je ne réponds plus de rien, ou alors tu t’es trompé de question
C’est le monde libre et ses succursales… Pessimiste ? Oui !
Toi tu fais encore confiance au futur ? Merde…
L’âme en peine, je rôde sans lanterne
Cause à des murs ornés de plus d’une salve, en zone -urb et sub-urbaine
Boulevard de la liberté !
2, impasse de la liberté
Tu pensais pouvoir hiberner, chez toi, tranquille, seul, non…
Boulevard de la liberté !
[J.Keuz]
Prunelles écarquillées auréolées d’un teint blafard
Repères éparpillés dans des allées toutes laides
Aux prises avec un sentiment d’abandon féroce
Drogues de toutes sortes à tous les coins de rue, ou presque
Revois tes ambitions à la baisse le plus possible
Les trajectoires de la classe moyenne sont cloisonnées d’office
Insignifiantes comme les phrases d’un vieux brûlot
Pieds et poings liés aux fers dont je parle un peu plus haut
C’est mort de chez mort, plus la peine d’espérer quoi que ce soit
C’est décidé, ce soir je bois, je joue aux cons, j’ose tout
Un pouce en l’air, ou un majeur, envers mes contemporains ?
Je crois que je choisirais la seconde option. Au secours !
Des sociopathes me somment de croquer la vie à pleines dents !
D’ignorer le naufrage, rester poli, courir après le temps…
Etaller des convenances dégueulasses sur des avenues ternes…
D’éviter ce boulevard, où ils sont déjà venus se perdre
Qu’ils se détrompent…
Rien de tel pour s’évanouir que d’échouer au beau milieu d’idées sombres
Un vendredi de décembre, juste avant l’adultère…
Renaître de ses cendres, et laisser le feu s’épandre autour
Boulevard de la liberté !
2, impasse de la liberté
Tu pensais pouvoir disserter sur le bien-être ascétique, tout ça… Nan…
Boulevard de la liberté !
[J.Keuz]
La réalité, c’est marcher dans une merde quand tu es dans des pensées profondes…
« Mmm ouais, pas mal… Trop blonde. »
Lancer une bouteille à la mer en oubliant les vagues…
Au fond ce monde est une vaste blague. Pas bien drôle, avouez… Allez
Redescends de ton piédestal ou de ton nuage, tu n’as aucun rôle à jouer. Non, aucun
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)