On démontait des voitures, on découpait nos blousons
On désertait nos lits, pour dormir sur le gazon
Sur le ventre de la Lune, on écrivait des chansons
Où l'on était les héros de fortune
Sur nos vieux vélos rouillés, perchés sur nos illusions
On dévalait les pentes sans s'accrocher au guidon
Et quand les vieilles nous disaient, qu'on finirait en prison
Nous on rigolait comme les font tous les mauvais garçons
Les mauvais garçons
On s'était spécialisé dans le domaine de l'évasion
On écourtait l'école pour attraper des grillons
Et sous nos doigts les cahiers, se transformaient en avions
Qu'on regardait décoller sous un soleil de plomb
On se partageait les filles, les agates et les bonbons
Quand il y avait des bals on débarquait en caleçon
Parfois on passait l'été sans rentrer à la maison
Car c'est ainsi que vivent libres les mauvais garçons
Les mauvais garçons
Calés, calés, ma chance et nos illusions
Voyez, voyez, comme la vallée résonne
Calés, calés, cachés sous nos ambitions
Fuyez, fuyez, les lendemains monotones
Calés, calés, ma chance et nos illusions
Voyez, voyez, comme la vallée résonne
Calés, calés, perchés sur nos ambitions
Car c'est ainsi que vous étonnent les mauvais garçons
On braconnait des chenilles, des sauterelles et des bonbons
On était le fléau des gaps et des hannetons
On se levait à la fraiche pour respirer l'horizon
La menthe, la crème les fraises et puis les tartes au citron
On avait qu'une guitare et un vieil accordéon
Pour faire plaisir aux hirondelles qui tournaient en rond
Mais quand les vieilles nous disaient on en tirera rien de bon
Nous on rigolait comme les font tous les mauvais garçons
Les mauvais garçons, les mauvais garçons
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