La Lame subtile et glaciale sur sa chair tiède
Une dernière fois la douce poussière de l'aube prête à embrasser les abysses
Consumées par la lumière
Quand la peste... sort à minuit
La lueur d'un feu macabre
Une éternelle descente hivernale, visions morbides et putréfiées
Inonde les champs de vers dans la poussière de la nuit
Le Roi des Vautours... descend de son Royaume
Chevauche sur la sombre... et silencieuse route... qui mène au Lac des Morts
La Mort Triomphante
La Lame de l'acier est éternelle
La Mort Triomphante
À Minuit remonte la peste du village des Audes
La Mort Triomphante
Prête à embrasser son cadavre du bout de ses lèvres mortes
Putain sacrée de Lucifer, fantasme des ténèbres
Une aura subtile et glaciale se glisse entre de sinistres branches
Enterre la joie, dans le plus profond et sombre puits
Quand la Mort les emporte dans une brume cadavérique
Au loin se dresse l'arbre sinistre des pendus
Danse et chante sur les cercueils de bois
Ne laisse que la Mort, blanche et pure
Consumé dans l'œil mort de la sorcière; dans sa robe tissée de chairs
Et d'ongles rongés par une force obscure, l'esprit qui marche sur les tombes
La Mort Triomphante
La Lame de l'acier est éternelle
La Mort Triomphante
À Minuit remonte la peste du village des Audes
La Mort Triomphante
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