Ils voudraient me sauver
Toujours me tendre
Leur cœur jusqu’à tomber
Leur corps jusqu’à se rendre
Pour me sortir vivante
Mais qu’est-ce qui leur plaît
Qu’est-ce qui leur chante
Le pari condamné
Le c’est perdu d’avance
Ou la trop raide pente
Les hommes se penchent
Sur mes yeux
Les hommes se pensent
Amoureux
Mais sur la distance
Les hommes heureux
Avec moi, y en a pas
Avec moi, y en a peu
Moi j’ai rien demandé
Rien à prétendre
Je donne tout que j’ai
Mais je n’ai que des cendres
Je n’ai que des « jamais »
Je prends ce qui me plaît
Je sais pas rendre
Si je m’étais croisée
J’aurais pris la tangente
Et vu la manigance
Les hommes se penchent
Sur mes yeux
Les hommes se pensent
Amoureux
Mais sur la distance
Les hommes heureux
Avec moi, y en a pas
Avec moi, y en a peu
Ils voudraient me serrer
Pour pas que je m’en aille
Trop loin de mes pensées
Pour pas que je déraille
Mais moi je fais le mur
Je me planque sous la nuit
Au fur et à mesure
Je les oublie
Les hommes se penchent
Sur mes yeux
Les hommes se pensent
Amoureux
Mais sur la distance
Les hommes heureux
Avec moi, y en a pas
Avec moi, y en a peu
Même sur un coup de chance
Même sur un coup de chance
Même sur un coup de chance
Avec moi y en a pas
Avec moi y en a peu
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