Nous voilà dans le paysage
Moi, je n’ai rien
Et toi, imbécile, ce n’est rien
Qu’un peu de terre sur ton visage
Elle était rouge, elle était superbe
Ton jouet, ton automobile
Et nous voilà dans la prairie
Tous les deux sous l’averse
Je te sourie et je te berce
Comme une poupée dans l’air
Mais oui tu les reverras
Tes copains et tes fleurs
Tu les reverras mais pourquoi
Tu pleures
Tu seras chez toi demain
Ne parle pas, ne dis rien
Mais non je ne lâche pas ta main
Et nous voilà dans l’auto blanche
Et la nuit vient
Tais-toi, imbécile, tout va bien
On se rappellera ce dimanche
Il y a des flics et puis des sirènes
Qui nous emmènent dans la ville
Tu sais la semaine prochaine
On ira voir la mer
Le casino doit être ouvert
J’entends déjà le vieux piano
Mais oui tu les reverras
Tes copains et tes fleurs
Tu les reverras mais pourquoi
Tu pleures
Je ne lâche pas ta main
L’auto s’arrête, on t’emporte
Ils me disent de t’attendre à la porte
Mais oui tu me reverras
Ne dis pas ces bêtises
On se mariera
Nous serons heureux
Nous ferons d’autres bêtises
Mon pauvre amour, mon amour
Ne dites rien
Ne me dites rien
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