[Ben]
Pour une fois, j’ai balayé l’envie d’me plaindre
De dénoncer à tout va, de voir encore l’espoir s’éteindre
Quand aujourd’hui la joie, je me dis à quoi bon la feindre ?
La mort on en est pas là, mais j’dis pas qu’elle n’est pas à craindre
Les fallacieux parlent entre eux, font du sale et du mal à ceux
Qui ne valent quasi rien à leurs yeux. Moins de moral que de cash dans c’jeu
Dans l’ombre les masques tombent, j’essaie d’mettre la lumière sur les vrais
J’surplombe leurs actes sombres, mais c’est plus dur que gravir l’Everest
Quand nos sourires se fondent, en un rictus de rage
J’sais que j’devrais la passer mais j’pense qu’à arracher la page
Brûler l’bouquin, j’suis fou, j’dérange les sages
J’voudrais qu’y ait pas que le temps qui laisse une trace sur leurs visages
On m’a d’mandé de monter le son, mais j’suis juste là pour les faire taire
Les mettre à l’amende et être l’amant de jeunes femmes célibataires
Tous ces menteurs en détresse, vaut mieux pour eux qu’ils nous évitent
Moi j’mets mon cœur dans mes textes, voilà pourquoi ça bat en rythme !
C’est la pagaille dans nos vies quand elles sont plongées dans l’effroi
Une bataille dans nos esprits pour pouvoir réchauffer le froid
On charbonne dans l’ombre, on laisse sortir nos côtés sombres
Pour pouvoir s’extraire du nombre c’est au micro qu’on lâche des bombes
[Max]
Il fait froid, quand le noir tabasse mes entrailles
Si ces voix transpercent les barrières de mes failles
L’épouvantail de mes rêves embrasse les douleurs de mon âme
Quand se voit la couleur de ma sève l’épouse de la peine m’entame
J’blâme les dames qui crament d’une flamme tous nos cœurs
Quand nos fans acclament nos phases, je me heurte
A leur vérité très irritable héritée de par le mal
Attiré par l’insaisissable, je m’accroche à tout ce qui est de taille
A empailler les diables, pour contempler le bal
Se contenter de peu peut assaillir les drames
Lorsqu’on entame nos âmes en les armant de peur
On les condamne et se fane à s’en caner le cœur
Trop de camés dans les squats et trop de perchés dans les boîtes
Trop peu de nos sons dans les bacs pour trop de drogués de nos tracks
Trop peu de temps, trop de tension, les gens sont pions depuis longtemps
J’attends un temps qu’on se rend compte que l’on perd tellement sur nos montres
C’est la pagaille dans nos vies quand elles sont plongées dans l’effroi
Une bataille dans nos esprits pour pouvoir réchauffer le froid
On charbonne dans l’ombre, on laisse sortir nos côtés sombres
Pour pouvoir s’extraire du nombre c’est au micro qu’on lâche des bombes
C’est la pagaille dans nos vies quand elles sont plongées dans l’effroi
Une bataille dans nos esprits pour pouvoir réchauffer le froid
On charbonne dans l’ombre, on laisse sortir nos côtés sombres
Pour pouvoir s’extraire du nombre c’est au micro qu’on lâche des bombes
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