Mon père,ce satyre au sourire si doux
Faisait guili-guili aux petites filles sages
Et pour les suborner les attirait chez nous
Preuve d´un singulier courage
Car ma mère dans ce cas-là ne le laissait pas choisir
Elle lui refilait d’emblée la plus mauvaise chambre
Lui faisait des remontrances à n´en plus finir
Et finalement elle lui gâchait tout son plaisir
Ah! les parents les parents les parents
C´est un souci pour les enfants, les parents
Mon père, ce satyre faisait les quatre cents coups
Mais comme il était myope comme un thermomètre
Il embrassait parfois ces anges dans le cou
Un jour ce fut le tour du notaire
Papa faillit payer cher cette étourderie
Maman parlait déjà de l´envoyer dans les ordres
Il eut de ses maîtresses des scènes de jalousie
Et le notaire n´apprécia pas ses cajoleries
Ah! les parents les parents les parents
C´est un souci pour les enfants, les parents
Mon père ne savait pas modérer ses transports
On entendait glousser toutes ces nouvelles vierges
Comme elles avaient des corps à réveiller un mort
Chaque fois ça réveillait le concierge
Papa se fit remarquer il n´en fallait pas plus
Il dut partir céans vers de nouveaux ravages
Comme c´était un mystique du genre plutôt poilu
Il peut pas être ailleurs qu´à l´armée du salut
Ah! les parents les parents les parents
C´est un souci pour les enfants, les parents
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