Quand elle pleure, c'est toute l'Adriatique
Qui se déchaîne dans ses yeux
Quand elle dort, c'est pas très loin d'Ohrid
Elle fait des rêves au bord de beaux lacs tout bleus
Je la revois, petite fille aux pieds nus
De la pluie dans ses cheveux
Dans sa maison, au sol en terre battue
Elle a laissé les illusions de tous ses jeux
Qu'elle veut rien qu'à elle
A le charme des Macédomiennes
C'est vital que je l'aime, que j'y tienne
Quoique vous fassiez, quoique vous pensiez
Mais elle est plus belle
Et ceux qui s'en défient qu'ils y viennent
Ils verront combien j'y gagne et qu'elle est mienne
Vous pouvez crier, vous pouvez pleurer, vous pouvez rire
Surtout pas d'elle
Quand elle se couche, c'est sur fond de colline
Qu'elle fait de mon corps ce qu'elle veut
C'est un tournesol émigré dans la vigne
Au cœur aride et qui fait flamme de tout feu
Un cri tzigane caché dans ses murmures
Elle vit l'amour sans désaveu
Quand elle se bat du haut de ses blessures
Elle fait semblant de tout, elle fait la nique aux dieux
Trop ont envie d'elle
A le charme des Macédomiennes
C'est vital que je l'aime, que j'y tienne
Quoique vous fassiez, quoique vous pensiez
Mais elle est plus belle
Et ceux qui s'en défient qu'ils y viennent
Ils verront combien j'y gagne et qu'elle est mienne
Vous pouvez crier, vous pouvez pleurer, vous pouvez rire
Surtout pas d'elle
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