Le soleil reflétait ses traits de métisse
Elle avait la côte, elle aurait pu être actrice
L'océan ne l'effrayait pas, elle restait admirative
Le regard vague, les marins qui lui sourissent
Elle portait un paréo vert
Et la tête dans les nuages
Elle avait le coeur ouvert
Et avec elle sur les rivages
On s'étendait sur le sable, en contemplant les étoiles
En humant le zamal qui rendait nos âmes joviales
Elle vivait à cent à l'heure, elle avait une telle fougue
Quand la belle était en colère, ses flancs devenaient rouge
La Miss faisait la Une du journal local
Et parfois elle passait sur la chaîne nationale !
Elle avait beau être à des milliers de kilomètres
Au fond, je l'ai toujours dans mon coeur !
Et moi quand je fume ma cigarette
Je repense aux balades que l'on a fait pendant des heures
Une amie disait qu'chez elle les trains n'existaient pas
Pour éviter de suivre l'horloge, ou bien de presser le pas
Et ma famille et moi la trouvions magnifique
Elle restera à jamais gravé dans nos souvenirs...
Je grave les images, de souvenirs lointains
Beautés de paysages, enflamment mon destin
Des airs d'autrefois, déclinaient les saisons
Aux innombrables voix ont écrit ma chanson
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