J’ai mis les pieds dans le plat, sans être invité au banquet
Bientôt je découvre le plafond, je l’ai promis à mon banquier
Mes apôtres en alexandrins, me soutiennent dans cette idée
Et mon coeur dans un écrin, n’attend plus de se faire lapider
Ça fait longtemps, que j’apaise mon âme, que je baisse les armes
Et comme j’ai peur de faire mal, je me blesse jusqu’aux larmes.
J’ai le coeur blanc, et c’est facile à tacher
Alors restent les traces de pas, de ceux qui l’ont écrasé
Trop franche, trop droite, ma cible, j’attaque, mon ambition fait fuir, j’essaye de trouver le sommeil, mais j’arrête pas de réfléchir, trop douce, trop ferme, trop mec, trop femme, et comment leur dire, que leurs cases font du 36 et que je ne compte pas maigrir.
Je suis beaucoup trop vrai, vu que je n’ai pas appris à mentir. Et parfois j’aimerais tant, avoir juste un peu de vice.
J’ai beau avoir les crampons, sur le terrain je glisse. Et je veux glisser encore longtemps, sinon comment serait ma vie ?
J’ai bâti de l’amour pur, sur des putains de mensonges
Et j’ai donné ma main, pensant que j’allais enfin vivre un songe
La seule à pouvoir me délivrer de ma tour, c’est moi
J’arriverai sur cheval blanc, fêter la paix dans leur cheval de Troie.
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