Quand il pleut sur les bancs d'la tess, mes reufrés rouillent
Pour qu'j'voie la vie du bon côté il m'faut des lunettes infrarouges
M'attendent au tournant mais j'traîne ailleurs
Ils m'détestent sans raison, une pendaison sans crémaillère
Ils veulent le bifton d'Ibrahimovic
Avoir du piston quand tu t'appelles Ibrahim, oublie
Tu vas pas m'mettre sur l'champ d'coton, ni grailler mon bif
Les yeux bandés sur l'peloton les bras immobiles
Ce destin me doit d'la thune
C'est la crise donc ils ferment leurs boîtes et rêvent d’ouvrir les boîtes d'Arthur
Les profs sont mal, l'État c’est des proxos, man
On veut autre chose que leurs talk-shows et leurs taux d'chômage
La roue, faut la pousser fort pour qu'elle tourne
J'attaque couilles sur la table comme au World Poker Tour
Tu t'évades quitte à t'mettre sous coke
Faire le fou, puis perdre un membre comme les Rita Mitsouko
Péter le Bill-board dès qu'le disque sort
Mon œil d’enfant est mort quand j'ai cramé les trucages d'X-or
Les p'tits m’ont dit : "Tu chantes bien, t'en balayes plein !
C'que tu racontes c'est pas d'la merde, mais on s'en bat les reins !"
Des cris entêtants comme les refrains d'Nawel
Swagg ? Mon cul ! Nos mères taffent les lendemains d'Noël
Désolé le bonheur sera pas dans l'pré
Ils cognent car on leur a dit d'frapper avant d'entrer
Le destin joue, là il fait l'fier
J'suis Kurt Cobain avec l'envie d'lifer frère
Attention attention, les mecs de tess arrivent
On vient péter les ballons roses dans vos fêtes d’anniv’
J’envie pas l'Baron d'Rothschild
C’est Nakk, trente ans pas d'bluff, lyrics de daron comme Chill
Menotté entouré d'cinq ou six schmitts
Merde, ce coup-ci j’nique tout
Secousse sismique
Fais pas style, on sait que le nerf c'est l'oseille
Dis au SDF que même une balle sait où se loger
Y'a une époque j'écrivais d'belles choses
Moi sans la merde, c’est comme les DOM-TOM : privé d'Dancehall
Si c’est mon pote, qui m’épèle sos
La bonté j'l'ai perdue vite
Ouais j'ai peur du vide
Mais j'fais l'saut
Tu t'fais plus qu'une idée précise
Ils m'ont dit :
"Narcisse, ouah, ton son est triste limite dépressif..."
T'as un remède ? C'est cool
J'veux mourir vieux, mais avant qu'on m'remette des couches
Du coup, bien sûr que j’étouffe
Sarkozy fout l'seum
T'sais, de fil en aiguille je m'suis recousu tout seul
Cri d'guerre, briquet en cert-con, j’ai tout ça
On aura leur peau si on les circoncit tous
Dès que mon cœur est en démolition j’arrête
N'oublie pas : dans "Révolution", y'a "Rêve"
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