Ah ! Que l’amour est agréable,
Quand on sait bien le ménager,
J’aime l’amour et la tendresse,
J’aime la joie,
J’aime les yeux de ma maîtresse,
Quand je la vois.
Par un beau jour, elle est partie,
Je ne sais où elle est allée,
J’ai parcouru de ville en ville,
Pour la chercher,
Je l’ai trouvée dans sa chambrette,
Seule à pleurer.
Tout doucement, m’approchant d’elle,
Lui racontant mille tourments,
Lui demandant son cœur en gage,
Pour un moment,
Vous ne l’aurez qu’en mariage,
Pas autrement.
En mariage, ô, ma mignonne,
En mariage, n’en parlons pas,
Quoique tu sois jeune et jolie,
Je ne dis pas,
Mais tu n’es pas fille assez riche,
Voilà pourquoi.
Demain matin, je pars aux Indes,
Ma mignonnette, y viendras tu ?
Oh que non, non, répondit-elle,
Je n’irais pas,
Car tout garçon qui part aux Indes
N’en revient pas.
Quand le garçon fut dans les Indes,
Tomba malade, prêt à mourir,
Apportez moi sur cette table,
Du papier blanc,
C’est pour écrire à ma maîtresse,
A mes parents.
Quand la belle reçut la lettre,
Grand mal au cœur lui est arrivé.
Que le Bon Dieu lui fasse grâce
De revenir,
Et nous nous marierons ensemble
A l’avenir.
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